Articles taggés avec ‘l’Algérie’

On peut rire de tout mais pas avec tout le monde

Lundi 23 décembre 2013

On pourrait commencer ce petit papier, par :”Et ça vous fait rire ?” Bien évidement nous le savions déjà, on peut rire de tout mais pas avec tout le monde. Les plaisanteries Hollandaises ont du mal a passer les frontières …certainement à cause des subtilités de la langue française qui a du mal à s’exporter outre méditerranée. Mais le pire que cela devienne une véritable affaire politique d’État

François Hollande a exprimé ” ses sincères regrets pour l’interprétation qui est faite de ses propos » sur l’Algérie et « en fera directement part » au président algérien, Abdelaziz Bouteflika, selon un communiqué de l’Elysée publié dimanche 22 décembre. On se marche vraiment sur la tête

Matraquage à l’égyptienne

Vendredi 28 janvier 2011

Après la Tunisie et l’Algérie l’épidémie protestataire fait tache d’huile et vient d’atteindre l’Égypte. Le régime Moubarack  est chahuté à son tour, en réponse un matraquage planifié fait rage dans plusieurs villes égyptiennes. En ce vendredi, jour des grandes prières hebdomadaires, un mouvement de protestation de grande ampleur est planifié. Les manifestants demandent maintenant expressément le départ du président dictateur. Le prix Nobel de la paix et ancien directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique déclare que l’heure est venue, après quasiment 30 ans de pouvoir, que Hosni Moubarak se retire.  Mohamed El Baradeï, principal opposant du régime, se dit prêt à assurer l’intérim si la rue le demande. Prenant modèle sur la révolution de Jasmin en Tunisie les Égyptiens y croient, mais la résistance policière fait rage. Un manifestant abattu et les Frères musulmans emprisonnés, tout cela attise le  feu de la révolte. Après la Tunisie,l’Algérie, l’Égypte, il est curieux que le Maroc ne frémisse pas. L’avenir nous le dira.

Embrasement Algérien…

Lundi 10 janvier 2011

L’Algérie s’embrase à nouveau deux ans après les très violentes “émeutes de la faim”. Un jeune manifestant du quartier de Bal et Oued criait : “De cette vie sans lendemain nous ne voulons plus”. Le mal gagne la rue avec son cortège de violence. D’Alger à Tebessa à 50 km de la Tunisie, les jeunes sont dans la rue. Gaz lacrymogènes et canons à eau tentent de canaliser ces débordements violents. La hausse des prix alimentaires n’a pas cesser de flamber ses six dernier mois et met toute une population sur les dents. Plus de 20% des jeunes connaissent les affres et le quotidien désœuvré du chômage, et les esprits s’échauffent. Plusieurs édifices publics ont été saccagés, “le malvivre” bat le pavé. Hachenin Djiar, ministre des sports et de la jeunesse, tente d’apaiser cette nouvel rébellion et à appeler à ” dialoguer de façon pacifique”. Le Maghreb décidément  hormis le Maroc, jusqu’à ce jour, prend feu comme une trainée de poudre…

Dujardin, Un balcon sur la mer

Mercredi 15 décembre 2010

Après 4 ans d’absence et pour son 7e film, Nicole Garcia a placé en partie à Oran, sa ville natale, sous forme de flashbacks, l’histoire d’Un balcon sur la mer. La réalisatrice signe là, un mélange de Thriller et de quête sentimentale, d’où émanent la subtilité des parfums nostalgiques de l’enfance. Le scénariste, Jacques Fieschi,  explique : “Par essence , l’enfance c’est forcément un temps perdu…l’Algérie permettait de donner un tour d’écrou supplémentaire au sujet, dans la mesure où la société oranaise d’avant 1962 a totalement disparu.” La critique semble s’accorder à souligner que le choix de Jean Dujardin et Marie-Josée Croze, dans les rôles principaux, est certainement la plus grande réussite du film. Si, Un balcon sur la mer , compte tenu de quelques longueurs, ne semble pas être le meilleur cru de la réalisatrice il n’en reste pas moins un film très personnel à caractère universel. Si vous êtes un amoureux des films français, voilà une manière de sortir des sentiers battus des grosses productions de cette fin d’année, afin de passer un très agréable moment.

Xavier Beauvois filme des hommes et des dieux

Jeudi 9 septembre 2010

Voilà un film qui puise son inspiration dans la réalité de huit Moines Cisterciens français de Thibhirine en Algérie. Xavier Beauvois nous relate une affaire sordide qui s’est passée entre 1993 et 1996. Ces moines ce sont retrouvés au  cœur de la tourmente qui affrontait le GIA à l’armée régulière. Très intégrés dans le tissu social local et appréciés par ce dernier, ils avaient refusé de céder à la pression de ceux qui voulaient les voir quitter l’Algérie. Leur mort tragique, attribuée tout d’abord aux rebelles, s’avère être une lamentable bavure de l’armée algérienne, qui, les prenant pour des terroristes, les aurait abattus depuis un hélicoptère. Le réalisateur a planté le décor de ce drame et ses caméras au Maroc, dans la région située entre les villes de Fès, Meknès et Azrou. A cette occasion, Michael Lonsdalle, au sommet de son art,  a de nouveau enfilé une robe de bure, 24 ans après avoir interprété l’abbé bénédictin du “nom de la Rose” de Jean-Jacques Annaud. Les acteurs interprétant des rôles de moines, comme Lambert Wilson, afin de mieux intégrer leur rôle et s’en imprégner, se sont rendus dans les abbayes de Tamie en Savoie et Aiguebelle dans la Drôme, dans deux communautés liées au moines de Tibhirine. Voilà un film qui a obtenu, lors du 63e festival de Cannes, le Grand Prix du Festival ce qui prouve, si besoin est, que c’est un des films de la rentrée à ne pas rater.

Marcel Bigeard un héros oui mais !

Lundi 21 juin 2010

marcel-bigeard

Curieux dernier hommage à l’Histoire qu’a rendu le général Bigeard. Il décède le jour même du 70e anniversaire de l’appel du 18 juin 1940,  lancé à la BBC par un célèbre et illustre inconnu à l’époque, le général Charles de Gaulle. Marcel Bigeard est mort à Toul, ville qui l’avait vu naître le 14 février 1916, en pleine première guerre mondiale. Il deviendra militaire, héros de la Résistance et des guerres coloniales, l’Indochine et l’Algérie. Il laissera une trace indélébile au sein de la grande muette. Pourtant ses méthodes ont été fortement décriées depuis. Pour l’historien Gilles Manceron, ses méthodes sont “à remettre dans le contexte de l’époque”. Ce dernier rajoute cependant que cet épisode de notre Histoire  “témoigne de l’emploi de méthodes problématique”. Elles sont liées au général Bigeard certes, mais avant tout à l’armée Française dans son ensemble à cette époque. Si, logiquement et bien naturellement, “l’usage de la torture reste un tabou”, l’historien croit en la sincérité du général Bigeard. Pour Benjamin Stora, spécialiste de le général “est lié à la torture, pour lui il formait un couple (sulfureux) avec le général Massu”, le bien nommé. Reconnue en 2000, l’affaire algérienne n’en est pas moins taxée alors de “mal nécessaire”. Avec la mort de Marcel Bigeard, se clôt un chapitre de notre mauvaise conscience ensanglantée. Ce type de passage de l’Histoire est trop souvent liée à tout général mort ou vivant, mais on a pas encore inventé la guerre propre. Il faudrait  y penser !

La Révolution par référendum, Chavez a osé

Mercredi 18 février 2009

hubo-chavez1Cela devient très mode, les grands dirigeants de notre planète  prennent les devants en amendant leur constitution, par référendum dans le meilleur des cas. Comme cela le tour est joué, on peut se présenter à vie,  au nom de la démocratie.  Elle a bon dos celle-là ! Chavez comme tant d’autres vient d’user de ce subterfuge au nom cette fois-ci  de la Révolution. Les chiffres sont là et parlent d’eux-mêmes, il a obtenu 54, 36 % des suffrages. En 2012, après dix ans de pouvoir, Chavez pourra se représenter. Le premier à le congratuler fut son fidèle ami Castro, qui sait de quoi il parle, question Révolution du peuple. Petit couac, Copei Herrero, un eurodéputé espagnol a déclaré  “Chavez a des comportements typiques du dictateur, incompatibles avec tout paramètre démocratique”. Ce dernier fut immédiatement invité à repartir en Espagne escorté par six gorilles à la frontière. Il aurait pu dire la même chose en Russie ou en Algérie, entre autres. Le plus dur n’est pas d’avoir le pouvoir, mais semble-t-il d’y renoncer.

En Algérie aussi, pas de retraite pour les plus de 70 ans.

Lundi 10 novembre 2008

C’est de la triche, tout le monde copie sur Poutine. C’est à croire que le pouvoir donne des ailes à tous les présidentiables de la terre. Sur tous les continents les sommets font rêver pas seulement les alpinistes les plus hardis, mais aussi les vieillards à la limite du “gagatisme”‘ ou de la sénilité, les assoiffés de pouvoirs absolu, qui s’accrochent bec et ongles à leurs prérogatives et pensent qu’ils y ont toujours et à jamais droits. Ils en rêvent et en redemandent de ce pouvoir à perpétuité, ce droit divin de nos anciens monarques les font baver. Alors au XXI ième siècle, on tripatouille, on bidouille, les constitutions qui sont du reste de plus en plus mal constituées. Ils en demandent ces grands fous, encore et encore, de l’apparat et de l’or. Il leur suffit de glisser en douce quand les autres ont le dos tourné ou s’ils sont partis en vacances, l’article éhonté qui les absout de se plier au sort du commun des mortels éligibles. Le président algérien lui aussi est tenté par ce démon sans religion et veut modifier la Constitution afin de pouvoir briguer un troisième mandat auquel il n’a pas droit. Né le 2 mars 1937, 7e président, il ne souhaite plus avoir une date de péremption sur la tête. La manip de Bouteflika fait bondir d’Alger à Barbès. Malgré une hospitalisation sérieuse en 2005, il veut rempiler en 2009, son rêve mourir sur le trône. A 71 ans, le gaillard s’apprête à donner un coup de lifting ni vue ni connu à la Constitution, pour qu’il épouse sa promise à la face de son peuple dont il dit avoir la confiance. Il entend donc agir,au plus vite, de façon à se faire réélire. Mais à son peuple qu’il chérit, lui a-t-il vraiment tout dit?