Nalair fait le bilan de l’année 2009
Mardi 12 janvier 2010Pour ce 12 janvier voilà 12 dessins. En un dessin, Nalair a choisi l’événement marquant de chaque mois qui a fait parler la planète.
L’année 2009 en douze caricatures
Janvier 2009 : L’investiture d’Obama
Février 2009 : Elie Domota et la crise de la Guadeloupe et de l’outre-mer
Mars 2009 : Croisade de Benoît XVI contre le préservatif
Avril 2009 : Le buzz Internet de Susan Boyle
Mai 2009 : Festival de Cannes : l’Antichrist de Lars Von Trier fait scandale et vaut un prix d’interprétation féminine à Charlotte Gainsbourg
Juin 2009 : Mort de Michael Jackson
Juillet 2009 : Il y a 40 ans Neil Amstrong était le premier homme à mettre le pied sur la lune
Août 2009 : Usain Bolt, l’homme le plus rapide du Monde, nouveaux records à Berlin
Septembre 2009 : Arrestation de Roman Polanski
Octobre 2009 : Jean Sarkozy et sa nomination à l’EPADE
Novembre 2009 : La main de Thierry Henry qualifie la France à la coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud
Décembre 2009 : Le sommet de Copenhague















Le cinéaste danois Lars Von Trier est de retour à Cannes pour la huitième fois. Palme d’or pour “Dancer in the Dark” en 2000, il revient en compétition avec “Antichrist”, joué par seulement deux acteurs, Willem Dafoe et Charlotte Gainsbourg. “Je me trouvais dans une profonde dépression, il y a deux ans. C’était dur, et il a été pour moi comme une thérapie, le film est le résultat de cet effort”. Ce film nous plonge dans l’univers sombre du cinéaste danois et conte l’histoire d’un couple bergmanien endeuillé pas la perte d’un enfant. “Antichrist est, je crois, très romantique, proche de l’univers d’Egar Allan Poe”, c’est un peu comme “Le cri de Munch”, mais rien de franchement religieux, du reste “Ma religion, c’est le cinéma”. “Tourner “Antichrist” pour moi, c’était une véritable expérience”, a confié Charlotte Gainsbourg, “C’est quelque chose que je ne revivrai pas de si tôt. Je savais que c’était spécial…De toute façon, je savais bien que les gens détesteraient ! “. Certes le film d’un dépressif en pleine dépression économique a sûrement quelque chose de déprimant. La critique ne pouvait qu’être critique et les spectateurs horrifiés. Mais Lars Von Trier dirigeant Charlotte Gainsbourg, voilà déjà deux bonnes raisons de découvrir une œuvre certainement profondément originale, donc déroutante. Après tout, l’un des objectifs de toute œuvre d’art n’est-il pas de déranger ?

