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“Le simple fait de vivre est une imprudence”

Lundi 16 mars 2009

alain-bashung-2Alain Bashung disait “Le simple fait de vivre est une imprudence”. Pascal Nègre, son éditeur,  dit qu’il rejoint le Panthéon des grands disparus  de la chanson française comme  : Barbara, Brel, Brassens, Gainsbourg, Ferré et tous ceux dont on fredonne volontiers un couplet dont les paroles sont ancrées, entrelacées aux événements de notre vie. Le manque déjà, alors qu’hier à peine, il saluait une ultime fois son public. La profession lui faisait aux Victoires de la Musique, le 27 février dernier, un véritable triomphe, une ovation presque posthume. La gravité de son état rendait l’instant pathétique. Le cancer est si peu mélomane. Aujourd’hui, c’est l’heure des hommages. Rien de très original, quand on sait qu’un grand artiste est un artiste mort. Il a su avec sa voix rauque inimitable chanter le Rock, qu’il teintait d’une touche poético-mélancolique, toute proche du Blues. Son ami le parolier Jean Fauque dit : ” Ce sera un exemple pour ceux qui vont venir”. Il paraît selon lui que sa chanson testament est “Mes bras”. Alors laissons lui une dernière fois la parole :

…Mes bras connaissent

Sur le bout  des doigts

…. Mes bras connaissent

Une étoile sur le point de s’éteindre

….La promesse d’un instant

La descente aux enfers

Mes bras connaissent

Mes bras mesurent la distance

Sauve toi

Sauve moi

Charlotte Gainsbourg “for ever”.

Lundi 24 novembre 2008

Il fallait écouter comment Serge parlait de Charlotte, c’était l’amour “for ever”. Il avait plusieurs objectifs. En faire une chanteuse : elle l’est! Une actrice : elle fait partie des plus douées de sa génération. Au moment où on élève son père au panthéon des musiciens en l’exposant à la cité de la musique à Paris, voilà qu’elle devient présidente des Césars 2009, par Jupiter!

Que pouvait donc rêver de plus celui qui la couvait des yeux et croyait en sa bonne étoile. Est-ce là une consécration pour cette jeune femme qui déjà ado nous ravissait dans l’effronté (1985) ou la Petite voleuse (1988) de Claude Miller.

Ce n’était qu’un début mais déjà prometteur. Une décennie passa, où elle a enfilé succès sur succès, à tel point que l’on a presque oublié qu’elle était la fille de…

Cette splendide jeune femme va faire briller les lustres qui nous séparent de la disparition d’un génie de la communication.

Inconditionnel du père “for ever”, timides tous les deux, pas au même titre ni dans les mêmes registres. Charlotte est douée c’est incontestable autant que discrète. Le talent serait-il lié à la transmission des gènes, là ou il y a du plaisir, cela fait rêver! Aujourd’hui dans la famille Gainsbourg, je veux la fille. Les Césars n’ont pas toujours bon goût, mais avec ce choix, c’est la classe qui présidera leur cérémonie, c’est le charme qu’ils ont primé. Cela nous changera un peu des excentricités des chiffonnières du PS. Vive Charlotte présidente !

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Mardi 21 octobre 2008

Hamont, grand désespoir!

Vendredi 21 novembre 2008

“J’incarne physiquement le renouvellement et politiquement l’ancrage à gauche”

Il fallait déjà la sortir celle-ci! Comment peut-on incarner physiquement le renouvellement? Nous pensons que c’est une manière de dire que les autres à force d’abuser des liftings, ne ressemblent plus à rien, si ce n’est avec leur masque de cire, à des momies. Une certaine manière d’affirmer qu’il milite au sein du musée Grévin de la politique socialiste.

Mais je comprends mieux la deuxième partie de son slogan qu’il a dû emprunter au roi du café, Raffarin, qui est lui même d’une autre époque. Ce  fossile de droite  avait l’art de créer des slogans pour son camp, à se tordre de rire.

Ce jeunot, compte tenu de l’âge avancé de ses pairs et de ses mères, est franchement du type irrévérencieux. Il aimerait sans nul doute et peut être non sans raison, virer tout ce beau monde par-dessus le bastingage, pousser ces éléphants roses vers un cimetière bien mérité, un panthéon made in PS.

Le vote utile dit-il “profite toujours aux mêmes”. Quelle belle lapalissade! Mais ce n’est pas faux! L’archaïsme dont fait preuve le PS actuel, me rappelle un autre parti qui autrefois fut fort puissant, jusqu’à ce Mitterand, roi solaire et démocratique, l’avale tout de go en créant le front commun pas si populaire que ça. Il en fit une gauche unie, c’est à dire une marche solide pour s’élever aux instances suprêmes. Après quelques “mesurettes” quelques trahisons bien appliquées, il fit du PC, l’ handicapé que nous connaissons à ce jour. D’un parti trop  rigide, il fit une marionnette de porcelaine, un automate sans voix, relégué à son extrême gauche.

Le PS actuel toujours avant-gardiste et soucieux de la discrimination positive, a nommé comme leader une femme. Une autre s’est dit, mère de la loi des  35 h, après tout pourquoi pas moi! Maintenant c’est l’heure du crêpage de chignons en règle. Le PS apparait sous nos yeux ébaubis, dans tout ce qu’il y a de plus consternant et de plus bas, une histoire de divorce.

“Hamonbeaufils”, comme aurait pu le nommer Goscinny, n’a guère de chance, à son grand désespoir de régler ou de tempérer ces Furies. Il nous reste donc le grand bazar des phrases assassines, des associations de façades, des Brutus et autre Judas .Les Harpies et les fées Carabosse, s’occupent à se faire des sourires par devant et des grimaces par derrière . Tout ce beau monde s’étripe à qui mieux mieux,face à une France lockout par une droite qui l’envoie au tapis.L’objectif et de récupérer une petite cuillère dorée en plaqué or,solde du  terrible naufrage d’un paquebot sans capitaine, d’une autre ère.

Ce géant politique est promis à une funeste fin à quai, transformé en dancing pour bobos, avant son démembrement programmé. On assistera bientôt à la récupération de ses lustres, de ses miettes et de ses momies fraîchement embaumées, par des partis divers et variés. La nature a horreur du vide même en politique.