Archive pour décembre 2012

Tahiti ne fait plus rêver

Mardi 11 décembre 2012

Comme chaque année au mois de décembre, un des événements incontournables pour des millions de téléspectateurs de TF1 est l’élection des Miss. Cette année la compétition avait lieu au sein de la France profonde et provinciale, au Zénith de Limoges, capitale du Limousin, non loin de Tulle, plus connu pour une autre élection en 2012, celle de François Hollande. Parmi les miss, l’une d’elle est redoutée par ses colistières,  parce que non seulement elles la trouvent belle, mais surtout plus pro. C’est miss Tahiti, avec son sourire ravageur, toutes sans exception la voient monter sur le podium. C’est du reste ce qu’elle fera, mais en tant que première  dauphine, auprès de Miss Bourgogne, belle brune aux yeux verts, qui ne rêvait pas vraiment de la couronne et plutôt angoissée à l’idée de changer de vie. Marine, 19 ans, en deuxième année de médecine après avoir eu son bac S avec mention très bien, rêve plutôt que de mettre des robes de princesse, d’être pédiatre ou  obstétricienne.  Elle se maquille légèrement, on la dit ouverte, genre bonne copine sympathique qui a déjà retenu le prénom de toutes les autres. L’erreur fatale de Miss Tahiti, sera de parler avec fierté de ses cinq ans de mannequinât. Le public tranche, la France veut « une miss normale », et c’est  avec un score sans appel, que l’émotive Marine Lorphelin, miss Bourgogne,  devient miss France 2013.  Comme la tradition le veut, cette dernière éclate en sanglots, consolée par notre dévoué Alain Delon qui l’embrase longuement dans le coup. Ouf nous l’avons échappé belle !

Disparition de “l’architecte de la sensualité”

Lundi 10 décembre 2012

Il aurait eu 105 ans le 15 décembre, mais Oscar Niemeyer, considéré comme le père de l’architecture moderne, est mort le mercredi 5 décembre dans un hôpital de Rio de Janeiro. En près de 70 ans de carrière, il avait participé à la réalisation de près de 600 œuvres. Il eut l’opportunité fabuleuse de pouvoir exprimer tout son talent sur l’immense chantier de Brasilia, actuelle capitale du Brésil, qui surgit en 1960 au milieu d’un plateau sauvage au centre du pays et qui devint le grand laboratoire de sa création,. Il déclarait :. « On voulait faire des immeubles qui créent une certaine stupeur parce qu’ils étaient différents ». En 1988, Il avait obtenu le prix Pritzker, sorte de Nobel de l’architecture, pour la cathédrale de Brasilia et sa fascinante coupole en « couronne d’épines ». Celui que l’on surnommait « l’architecte de la sensualité », a marqué bien des générations d’architectes et une vingtaine de ses créations sont encore en cours de réalisation dans différents pays.

images de la semaine selon Nalair

Dimanche 9 décembre 2012

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Jean-Marc Ayrault  lire en cliquant ici

Il est annoncé le divin enfant

Samedi 8 décembre 2012

De l’autre côté du Chanel c’est la joie suite à l’annonce d’un heureux événement  que tout bon britannique attendait avec impatience depuis le 29 avril 2011, date du mariage de Kate Middleton et du Prince William. Seulement voilà, le début de cette grossesse n’est pas sans complications pour la future maman.  Elle  fut admise à l’hôpital  le 3 décembre pour des vomissements aigus. Ce même jour un communiqué s”en suivait que Kate attendait bien un enfant. C’est l’euphorie nationale et une frénésie médiatique mondialise l’annonce.

Pour Kate, c’est le sans faute,, enfin presque, et la famille Royale et tous ses sujets ne vont plus avoir d’yeux que pour le ventre de la Duchesse de Cambridge. Elle a su si bien se faire accepter que le Prince Charles n’hésite pas à l’appeler affectueusement ” chère bru”.

Quand au sexe de l’enfant, s’il ne pose pas le problème en ce qui concerne l’accession au trône, il devient une bonne affaire pour les bookmakers, puisque les britanniques parient déjà dessus.

Rencontrer l’univers d’Edward Hopper

Vendredi 7 décembre 2012

Peut être n’avez-vous pas encore vu la rétrospective d’Edward Hopper au Grand Palais qui a ouvert ses portes le 10 octobre dernier, avec une affluence record de plus de 5000 visiteurs le premier jour. Rassurez-vous, il vous reste jusqu’au 28 janvier pour aller découvrir les 164 œuvres présentées dont 124 peintures, aquarelles, gravures et illustrations. Ce qui rend si exceptionnel cet événement c’est que pour la première fois à Paris une exposition regroupe l’essentiel des oeuvres d’un des peintres américains les plus connus. C’est l’occasion unique de se confronter aux originaux d’une peinture si souvent reproduite sur de multiples supports. Didier Ottinger, commissaire de l’exposition écrit : c’est “un peintre à la fois réaliste et abstrait”. C’est en effet très réaliste dans le dessin de décors souvent vide ou la lumière reste “le fil conducteur de son œuvre”. On a le sentiment que ses tableaux ont été peints un dimanche pendant la messe. Il fixe comme personne la solitude et même si un couple ou plusieurs personnes se côtoient sur une toile, chacun reste statique, figé dans sa bulle. C’est un curieux sentiment d’assister à la démonstration d’une peinture noire dans une débauche de couleurs. Pour conclure laissons la parole à Edward Hopper qui disait de sa peinture :” Je crois que l’humain m’est étranger. Ce que j’ai cherché à peindre…c’est la lumière du soleil sur la façade d’une maison”.

Raoni, combat de la plume contre le vent

Jeudi 6 décembre 2012

Raoni, âgé de 82 ans, n’a pas hésité à quitter les Kayapos au Brésil  pour tenter une ultime fois, après 30 ans de lutte,  d’attirer l’attention de l’Europe et du monde sur la cause de son peuple, mais aussi sur l’avenir écologique de la planète qui se joue actuellement en partie, en Amazonie. Sa campagne  “Urgence Amazonie” est un nouveau cri d’alarme contre la déforestation massive, la perte de la biodiversité  et la construction du barrage Belo Monte. Soutenu par de nombreuses personnalités, comme Sting, le Prince Charles ou Nicolas Hulot au travers de sa fondation, il est évident que Raoni parle une autre langue, celle des civilisations vouées à être sacrifiées sur l’hôtel du profit. Il nous parle d’arbres, de poissons ou d’oiseaux et non d’Iphones, de tablettes, d’aéroport ou de centrale nucléaire dernière génération. C’est le pathétique combat de la plume contre le vent qu’il mène avec bravoure dans un monde qui lui est en tout point hostile.

Un vieux couple se réconcilie sur la toile

Mercredi 5 décembre 2012

Près d’une décennie après le premier volet de : Mais qui a tué Pamela Rose ? Kad Merad et Olivier Baroux se retrouvent dans la peau des deux policiers incompétents et totalement has-been, Bullit et Riper pour un second film,  Mais qui a re-tué Pamela Rose?  Voilà que le couple, qui a déjà vingt ans d’âge, a décidé non seulement de jouer, mais aussi de réaliser ce deuxième opus. Pastiche, pantalonnade, absurde à gogo mêlé d’un zeste de pipi caca. C’est une franche déconnade,  et on a l’impression que les deux vieux complices se sont offert un long métrage pour Noël.  À priori les auteurs se sont bien amusés à le réaliser et à le jouer, ce qui est déjà pas mal. Ce type de comédie burlesque et absurde à la française a ses fans. Ça ne se commande pas, on aime ou on déteste. L’avantage de ce type de film, c’est qu’il est fait au mieux pour rire un bon coup et qu’ il n’est surtout pas fait pour vous faire réfléchir. Pour pas mal, c’est déjà que du bonheur. Pour les irréductibles et les nostalgiques du duo, c’est immanquable bien entendu.

Peut-on faire confiance à Mittal ?

Mardi 4 décembre 2012

L’annonce de Jean-Marc Ayrault de faire une nouvelle fois confiance à Mittal a eu l’effet d’une douche froide, pas seulement pour les syndicats et tous les employés de Florange mais aussi certainement pour Arnaud  Montebourg. Très vite les médias parlent de désaveux du ministre du Redressement productif qui s’était très fortement impliqué auprès des salariés, annonçant même la possibilité d’une nationalisation temporaire avec un repreneur en vue.

Il n’y a pas de fumée sans feu, l’incendie a bien été allumé par Jean-Marc Ayrauld quand, sans citer l’action de son ministre, il a annoncé une toute autre stratégie dans la résolution du cas Mittal. Reçu à l’Elysée, Arnaud Montebourg menace de démissionner et c’est François Hollande qui joue alors le rôle du pompier de service. S’en suivra, un communiqué, loin d’être spontané, du chef du gouvernement, notant le rôle essentiel, pour ne pas dire déterminant, qu’à jouer le Ministre du Redressement pour trouver un accord avec l’aciériste. Il est tout de même regrettable qu’un dossier dont est loin de connaître l’épilogue exacerbe les querelles intestines au sein du gouvernement. Quant à Mittal, il garde toutes les cartes en main et n,’est certainement pas une promesse non tenue près, au regard du passé.

Il range son bateau

Lundi 3 décembre 2012

Tony Estanguet est comme l’on dit un célèbre inconnu, une référence dans son milieu, le canoë kayak. Il est vrai que ce n’est ni le rugby,  ni le basket et encore moins le football, alors on n’en entend parler que lors des JO depuis 1972. Le jeudi 29 novembre, le départ à la retraite du porte drapeau de cette discipline est passé  relativement inaperçu. Pourtant ce sportif détient le grand palmarès du sport français et pas moins de trois titres olympiques. Le fait que ce sport soit peu médiatisé entraine comme corollaire  un manque cruel de sponsors, hormis EDF, critiqué par les puriste. Tony Estanguet était jusqu’à ce jour le seul médiatiquement connu, grâce à un palmarès hors du commun et son départ pose un véritable problème pour l’avenir de la discipline sur les médias. “Je range mon bateau ” dit-il en écrasant une larme sur sa joue. L’émotion était à son comble dans ce microcosme sportif.  Saluons le départ de celui qui est considéré dans ce milieu comme le plus grand pratiquant de tous les temps, pour lui une page se tourne mais nous ne doutons pas qu’il saura écrire la prochaine avec tout autant de talent.

Les images de la semaine selon Nalair

Dimanche 2 décembre 2012

Larry Hagman dit JR quitte ce monde impitoyable

François Chérèque quitte la présidence de la CFDT

Mahmoud Abbas obtient pour la Palestine un vote historique à l’ONU