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Le Medef a un nouveau patron

Vendredi 5 juillet 2013

Une page se tourne au Medef qui voit le retour à sa tête d’un homme dont le patronyme ne nous est pas inconnu. Pierre est le fils d’Yvon Gattaz qui en 1982, alors patron du CNPF, rebaptisé Medef, batailla avec ferveur pour créer entre le gouvernement de gauche et les patrons de nouvelles relations. Curieusement la gauche revient et cette fois c’est le fils qui devient patron des patrons après 8 ans de Laurence Parisot. Cette élection fut sans appel, puisque face à son challenger, Pierre Gattaz obtint 95% des voix. Plébiscite que seul certains dictateurs sont capables d’approcher. Tous se sont ralliés à son panache blanc et fort de cette union retrouvée, le Président des entreprisest Radiall et GFI  a formé son équipe de combat. Son premier souhait est une allégement des charges patronales de 100 milliards d’euros en cinq ans.

Quant à Laurence Parisot, après l’échec d’un pseudo coup d’état,  elle repart dans le fin fond des limbes de l’anonymat.

Pour Parisot le Medef c’est fini

Samedi 30 mars 2013

Laurence Parisot, 53 ans, a bien essayée de continure à diriger le Medef après ses deux mandats, en cherchant à faire modifier les statuts, mais voilà le divorce est consommé. Elle reste en poste jusqu’en juillet mais une succession doit être envisagée. Le conseil exécutif  l’a désapprouvée le 28 mars et refuse un troisième mandat et elle devra remballer ses grands projets pour le Medef . La succession va être âprement  combattue. Dès à présent il y a 5 candidats déclarés et 7 potentiels. Deux camps se combattent et se déchirent, ceux qui croient au dialogue sociale et les autres qui restent droits dans leurs bottes dans une politique à l’ancienne et  ultra libérale. Toute cette campagne va affirmer quelles sont les divergences au sein de l’organisation. Voilà un nouveau casse-tête pour le gouvernement qui devra attendre le choix du Medel  dans la personnalité  et le courant d’idées qui va le remporter. Cela risque de demander plusieurs mois et certains dossiers vont rester en suspens. Voilà la fin de l’aventure pour celle qui avait succédé au  très caricatural Baron Ernest-Antoire Seillière en 2005, marquant le changement. Issue d’une famille d’entrepreneurs aisés elle s’était montrée comme une dame de fer, tentant de “dédiaboliser” le Medef . Elle restera comme la première femme à avoir diriger l’organisation patronale. Même s’il s’en est fallu de peu pour qu’elle se maintienne, cédant à l’ivresse du pouvoir. Maintenant voilà une sortie gâchée.

L’exil de Depardieu libère la parole

Samedi 22 décembre 2012

Le journal Libération devient, depuis peu un lieu de joute entre poeple du Cinéma. Dans une tribune de Libération, Philippe Torreton avait violemment critiqué  Gérard Depardieu d’avoir choisi de partir en Belgique et rallumé la polémique qui se retourne maintenant contre lui. Rappelons les faits…

Dans la tribune , “Alors Gérard t’as les boules”,  publiée dans Libération du 17 décembre, Philippe Torreton fait glisser cette affaire sur le plan politique déjà dans cet extrait : “Tu en appelles à tes gentils potes de droite pour que le grand méchant de gauche arrête de t’embêter…”. Les attaques sont sans détours comme : “Tu votes pour qui tu veux, et tu fais ce que tu veux d’ailleurs, mais ferme-la, prends ton oseille et tire-toi, ne demande pas le respect, pas toi…” Souvent le trop est l’ennemi du bien.  Très vite Torreton, en s’attaquant à un monstre du cinéma tel que Gérard Depardieu, cristallise un front commun contre lui et se retrouve mis au banc de toute une profession. On sent de là le : “Qui es-tu toi, pour me juger?” Étant de la profession ce papier était bien évidemment suicidaire. Même Brigitte Bardot l’invective : “Que Philippe Torreton, inconnu au bataillon des célébrités, garde son venin, sa vulgarité, sa médiocrité et sa jalousie pour insulter ceux qui en valent la peine !” La surcharge vient d’être faite vendredi dans une nouvelle tribune de Libération par la Grande Catherine  elle même :«Ce n’est pas tant Gérard Depardieu que je viens défendre, mais plutôt vous que je voudrais interroger. Vous en prendre à son physique! A son talent! “Ce gâchis” dont vous parlez… De quel droit, de quel souci démocratique semblez-vous animer votre vindicte salissante?» et l’achève sur un théâtral : «Qu’auriez vous fait en 1789, mon corps en tremble encore!”. L’affaire va bon train, Laurence Parisot, la présidente du Medef  surenchérit à son tour et déclare à l’instar de Catherine Deneuve : “On est en train de recréer un climat de guerre civile, qui s’apparente à 1789 ». Pendant ce temps en catimini, Afflelou décide d’aller vivre à Londres, bien entendu pour des raisons professionnelles tout comme certainement Christian Clavier.  Tel que l’avait fait Bernard Arnaud, qui est parti à Bruxelles il y a peu, il vient de déclarer : “Je continuerai à payer mes impôts en France.”Mais il est fou Afflelou!

Let’s Recap…récapitulons

Dimanche 4 juillet 2010

Au medef on ne badine pas avec la tradition

Samedi 3 juillet 2010

laurence-parisotIl est une tradition au Medef, c’est de reconduire son choix pour prouver à la face du monde, que ces gens là ne peuvent en rien se tromper. Aussi celle qui fut la première femme à la tête d’un patronat aux accents misogynes s’en tire plutôt bien après avoir été sérieusement chahutée ces mois derniers. En tant que seule candidate, Laurence Parisot vient donc d’être plébiscitée. Elle obtient 458 voix sur 488 votants soit 93,85%. C’est digne d’une élection dans une République bananière ou d’une élection en ” Françafrique”. Le comble c’est qu’elle s’est dit ” émue et profondément honorée”. Franchement cela promet! Ce qu’elle omet de dire c’est qu’elle a sacrément coupé son vin à l’eau tiède. Elle annonce par ailleurs, comme si c’était naturel, l’entrée au conseil exécutif du Medef de l’ennemi d’hier, Jean-François Pilliard, délégué général de l’UIMM. On peut toujours penser que son nom n’est en rien lié aux circonstances. Forte de sa position elle donne à nouveau de la voix, et en profite pour envoyer un avertissement limpide au gouvernement. “Toute remise en cause des allégements de charges pour les entreprises serait dramatique.” On se demande bien pour qui, et si on hallucine pas dans la situation actuelle des finances de la France?