Mr Alain Resnais tire le rideau entre Césars et Oscars
Lundi 3 mars 2014
Il y a quelques années déjà que sa silhouette dégingandée m’avait inspiré cette caricature d’un grand monsieur du 7e art. Parce sa façon d’être ,l’originalité de son approche cinématographique a élevé cette industrie au rang d’Art. La prestance et le regard vif, l’oeil humide et enjoué pour son clan, il savait être distingué naturellement. Mourir le lendemain des Césars qui l’ont fêté 5 fois et la veille des Oscars, que peut-on rêver de mieux pour un homme de son envergure. Peu importe tout ce qu’il a fait, une chose est certaine le Cinéma français vient de perdre un de ses grands metteur en scène comme le furent Demy, Pialat, Truffaut ou Rohmer pour ne citer qu’eux. Il était parmi les cinéastes que la jeune génération honnissait, lui si jeune d’esprit, parce que son cinéma était trop français, c’est à dire trop théâtral, pas assez américanisé, sans effets spéciaux ou trop intello.
Il était à lui seul un morceau de l’exception française, celle que des grands metteurs en scène outre atlantique, comme Tarantino, adore, en disant autant qu’il le peut que les français sont de grands cinéphiles, un constat auquel faut il peut être mettre un bémol en ce qui concerne la nouvelle génération très mondialisée déjà. J’avais vu Nuit et brouillards et je ne m’en suis jamais remis…mais lui ci, il n’a jamais cessé d’être créatif ce touche à tout n’avait qu’un objectif, innover…Ce grand enfant passionné de 91 vient de nous quitter et laissera un trou dans la toile qui jamais au grand jamais ne se refermera, adieu Mr Alain Resnais.



Le dernier film du regretté Heath Ledger remplacé par Johnny Depp, Jude Law et Colin Farrel, est sorti enfin le 11 novembre, alors que les Monty Pyton fêtent leurs 40 ans. Ce film d’aventures de 2h02 fut plus que mouvementé. Tout commence par le décès de l’acteur vedette, l’australien Heath Ledger le 22 janvier 2008 en plein tournage.
Ce film visuellement époustouflant nous dévoile la folie imaginative du réalisateur Terry Guilliam comme de la troupe du théâtre ambulant “L’imaginarium”. L’illusionniste Docteur Parnasus s’annonce ici comme l’alter ego du réalisateur. De l’imagination de Terry la lose en a eu besoin pour réécrire le script post mortem. Mais les débâcles de Terry sont sans fin. Après le génial making off “Lost in la mancha”, nous ne savons toujours pas si son adaptation de Don Quichotte, film encore plus fantasque que son héros verra la jour.
Johnny Deep qui lui a fait faux bon pour les deux films se propose à nouveau pour tourner l’éventuelle reprise du “Don Quichotte” dont Terry Guillam obstiné vient de racheter les droits. Cela promet!


