Articles taggés avec ‘Frédéric Mitterrand.’

L’art du retour à une vie ordinaire

Samedi 12 mai 2012

Le bureau du ministre de la culture et de la communication, rue de Valois est un endroit sublime, excessivement convoité. Il a vue sur la cour du Palais-Royal et les colonnes de Buren, la Comédie-Française et le ciel de Paris. Curieux présage, puisque justement c’est lors de l’exposition monumentale de Buren au Grand Palais que pour Frédéric Mitterrand tout se défait. C’est la fin du strass et des paillettes de son ministère. L’ex-ministre de le culture lance tout dépité à des journalistes du Petit Journal :”Regardez comme les choses changent, je suis tout seul là comme un con avec vous, ils sont tous là-bas et vous me demandez qui sera le ministre ? C’est elle évidemment ! Regardez moi je suis tout seul, c’est fini !”. Elle c’est Martine Aubry, qui est là aussi, incognito mais cristallise l’attention de la presse. Il s’approche d’elle comme pour l’introniser dans d’hypothétiques fonctions. Après un sourire crispée de part et d’autre, elle rajoute : « A chacun son tour ». Certes mais pourtant Frédéric Mitterrand a tiré une dernière cartouche avant son retour à la vie ordinaire. Il a obtenu la nomination d’un de ses plus proches conseillers, Mathieu Gallet, 33 ans à l’Institut national de l’audiovisuel, (l’INA). Ce choix n’a pas manqué de faire grincer des dents et beaucoup ont regretté le manque d’expérience de l’intéressé. Que le monde peut être cruel quand un politique descende de son pied d’Estale et perd ses super-pouvoirs, on a même du mal à imaginer.

Burton avec Alice aux pays de Merveilles

Mercredi 24 mars 2010

johnny-deppBurton ne quitte plus le pays des merveilles. Après avoir eu une grande rétrospective à la célèbre Moma de New-York, il vient d’être fait chevalier des Arts et des Lettres par Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture, et va bientôt présider le 63e festival de Cannes. Comme si ça ne suffisait pas, voilà que son nouveau film, Alice au Pays des Merveilles est à l’affiche. Il a voulu en faire “un conte fantastique coloré et déjanté”. Pour la première fois le réalisateur tourne en 3D. Dérouté dans ses repères créatifs il avoue : “A vrai dire, c’est une façon de travailler qui n’a rien à voir avec celle à laquelle je suis habitué…Donc c’est vraiment étrange.” Alice c’est Mia Wasikowska, une inconnue Australienne de 19 ans, quant au Chapelier fou, une personnage clé de ce film, c’est bien entendu l’acteur fétiche de Tim Burton , Johnny Depp, qui l’incarne. Pour le réalisateur, Johnny “a voulu apporter une profondeur à ce personnage très étrange”. La collaboration des deux hommes, jusque dans leurs confrontations graphiques, a donné à ce Chapelier fou une dimension très particulière, plus profonde qu’elle ne l’a jamais été dans les versions passées. Voilà encore un film fou fou fou comme Tim Burton en a le secret, aussi fou fou fou que son ami Depp, le Chapelier.

autre article sur Tim Burton : “TimBurton par Tim Burton”, la consécration

Let’s Recap…récapitulons

Dimanche 21 février 2010

Let’s Recap…Récapitulons

Dimanche 11 octobre 2009

La dernière pour Jean-Paul Roussillon

Lundi 3 août 2009

jean-paul-roussillon

La Comédie Française perd un de ses grands sociétaires, même à titre honoraire, il y avait passé 33 ans et reçu pas moins de 3 Molière. Il fut un très grand comédien qui mena une foisonnante carrière au théâtre, au cinéma mais aussi comme metteur en scène. “C’était un grand directeur d’acteur et un grand comédien de sa génération. C’était un acteur de textes. Il ne faisait jamais un numéro personnel” a déclaré Muriel Mayette actuelle administratrice de la Comédie Française. “Il était très malade depuis longtemps : il avait eu un cancer du poumon, il y dix ans. Il était très “fatigué” a déclaré Catherine Ferran , son épouse, également sociétaire honoraire du français. Récemment une dernière opération, cette récidive lui fut fatale. Le spectacle est fini, le rideau tombe une dernière fois pour Jean-Paul Roussillon, décédé à l’âge de 79 ans, à Auxerre. Acteur dans l’âme il avait, en février dernier, reçu le César du meilleur second rôle masculin dans “Un conte de Noël“, d’Arnaud Desplechin, avec qui il avait aussi tourné “Rois et Reines”. Son allure bonhomme et imposante, sa voix brisée étaient reconnaissable entre mille, inimitable.Dans “La Cerisaie” d’Anton Tchekhov, au théâtre national de la Colline, au printemps dernier, “Il y jouait de façon bouleversante le rôle d’un qui voit sa vie s’en aller”, a rappelé le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand. Il jouait en fait  le rôle de sa vie !

Johnny Hallyday un concert pas vraiment gratuit

Mercredi 15 juillet 2009

johnny-hallydayPour aller dans le sens de la crise, la garden-party de l’Elysée n’a invité que  5 000 personnes au lieu des 7 500 habituelles. Par ailleurs, l’événement populaire du 14 juillet fut l’occasion de fêter en grande pompe le 120 e anniversaire de la Tour Eiffel. Contrairement aux années précédentes, le spectacle pyrotechnique -animé par le Groupe F- fut directement tiré depuis les charpentes métalliques du sympole parisien. Aux pieds de la Tour, Johnny Hallyday, chouchou présidentiel, a donné un concert, sorte de point d’orgue de sa tournée d’adieu. Cette prestation devrait au moins coûter 1,9 millions d’euros. Une information que n’a pas démentie Frédéric Mitterrand. “C’est la même enveloppe que l’an dernier” a indiqué le nouveau ministre de la Culture au monde.fr. Selon France Info, le rockeur a accepté 30 000 euros pour sa performance. Entre 600 et 800 000 personnes sont attendues. Le ministère de la Culture prendra en charge la totalité des frais occasionnés par d’éventuelles dégradations, ce qui pourrait s’élever à 600 000 euros dans le cas où les six pelouses du Champ de Mars seraient abîmées. Crise ou pas, la fête nationale c’est sacré, tout le monde sait bien qu’en France tout se termine en chanson, surtout le 14 juillet.