Articles taggés avec ‘Didier Lombard’

il est né un 27 février

Mardi 27 février 2024

Yolande Moreau,

née le 27 février 1953 à Bruxelles, est une comédienne et réalisatrice belge. Elle est lauréate de trois César

Elizabeth Taylor

L’actrice britannico-américaine, Dame Elizabeth Rosemond Taylor, communément appelée Liz Taylor, est née le 27 février 1932 à Londres, dans le quartier d’Hampstead.

Didier Lombard

Le haut fonctionnaire et chef d’entreprise français du monde des télécommunications, Didier Lombard est né le 27 février 1942 à Clermont-Ferrand.

Kenzō Takada, né le 27 février 1939 à Himeji et mort le 4 octobre 2020 à Neuilly-sur-Seine, est un styliste japonais ayant fait carrière en France. Il est le fondateur de la marque de vêtements, d’accessoires et de parfums Kenzo.

Féodor Atkine

Féodor Atkine est un acteur français d’origine russo-polonaise, né le 27 février 1948 à Paris. Interprète à l’écran comme sur les planches, il participe à de nombreuses pièces de théâtre, films et séries télévisées en France et à l’étranger.

Véronique le Floc’h

Après quelques années dans la recherche en Economie Rurale au Québec, puis dans le secteur bancaire, elle devient agricultrice dans le Finistère Sud en 2007

née le 27 février 1973 elle est actuellement patronne de la coordination rurale

Jean-Pierre Soisson

Jean-Pierre Soisson, né le 9 novembre 1934 à Auxerre et mort le 27 février 2024, est un homme politique français. Figure de la droite, il est notamment plusieurs fois ministre, député de l’Yonne et maire d’Auxerre

Mise en examen pour “harcèlement moral”

Samedi 7 juillet 2012

L’affaire des suicides en chaine chez France Télécom suit son cours et l’ex PDG Didier Lombard est mis en examen pour “harcèlement moral”. Le rapport de la commission de l’Inspection du travail met en cause la gestion du personnel d’après une plainte déposé par le syndicat Sud en 2010.

Il en va de même pour Louis-Pierre Wenes à l’époque N°2 de France Télécom et qui avait servi de fusible à Didier Lombard. Engagé dans des restructurations, l’entreprise avait supprimé 22 000 postes entre 2006 et 2008  et opéré à 10 000 changement de métiers. Cette purge aurait entrainé une vague de suicides, soit  de 2008 à 2009, 35 salariés. Le mauvais mot de Louis Lombard parlant de “mode des suicides”, avait profondément choqué l’opinion publique à l’époque, mais depuis, les mémoires semblent avoir classé l’affaire surtout en plein été.  Qui s’en souvient ? Et bien certainement les familles de ceux qui ont choisi la solution extrême, mais aussi leurs collègues et tout ceux qui ont été broyé par la machine économique de l’époque, pour la bonne cause. Être rentable à un coût, ici il fut humain, affaire à suivre.

Let’s Recap…récapitulons

Dimanche 7 février 2010

Pour Didier Lombard, une sortie aménagée

Jeudi 4 février 2010

didier-lombard1Suite à la politique de restructuration à la hussarde menée par la direction, une vague de suicides sans précédent avait endeuillé le groupe France Télécom. Le 15 septembre 2009, Didier Lombard déclarait vouloir “mettre un point d’arrêt à cette mode du suicide”. Cette maladresse avait scellé son sort, mais il avait toujours refusé de démissionner, Louis-Pierre Wenes son bras droit a donc servi de fusible. Stéphane Richard, directeur de cabinet de Christine Lagarde à Bercy, avait été parachuté par l’État, avec comme mission, de mettre fin à la crise. Maintenant voilà, c’est officiel, cet émissaire zélé prendra la direction générale du groupe lors d’un conseil d’administration le 24 février, poussant discrètement mais sûrement Didier Lombard vers la sortie. Pourtant l’honneur est sauf, pour le futur ex PDG, pas de “Bougez-vous ou cassez-vous.”, formule qu’il avait lancé le 20 janvier 2009 à ses salariés. Un placard doré sur mesure lui est destiné pour se consacrer aux “orientations stratégiques et technologiques” du groupe. Bien entendu il conservera son titre de président, même s’il est non exécutif, et ses avantages jusqu’au printemps 2011, terme de son mandat. Voilà comment Didier Lombard va gagner sur tous les registres.

Louis-Pierre Wenes plaqué par son équipe

Mercredi 7 octobre 2009

louis-pierre-wenesDidier Lombard perd son bras droit, Louis-Pierre Wenes, qui avait été recruté en 2002 et désignait pour mettre en place le plan “Next” au sein de l’entreprise en 2005. En fait, un fusible saute, mais le défaut de communication reste. Cheville dirigeante du plan de rénovation, Louis-Pierre Wenes  est aussi un simple rouage d’un système initié au sommet. Le remplacer par Stéphane Richard, ancien directeur de cabinet de la ministre de l’Économie, Christine Lagarde, ne règle absolument pas le problème. C’est tout au plus une manière de créer un écran de fumée provisoire pour agir en sous-main et prévoir la suite des changements. Cette “nouvelle mode”, comme le dit si bien  Didier Lombard, sorte de résistance par le suicide, n’était pas prévue dans les scenarii les plus fous de nos dirigeants. Le suicide est malheureusement une triste réalité dans bon nombre d’administrations qui vont connaître incessamment sous peu, une privatisation aussi  sauvage que celle de France Télécom. Ce malaise social ne fait que commencer. La mondialisation et les guerres économiques qui en découlent tuent plus insidieusement mais tout aussi efficacement qu’une guerre traditionnelle.

Let’s Recap…Récapitulons

Dimanche 4 octobre 2009

Didier Lombard a su convaincre

Vendredi 2 octobre 2009

didier-lombard

Lombard malgré le soutien de Xavier Darcos et Xavier Bertrand semblait menacé dans ses fonctions après le 24e suicide chez France Télécom. Sa formule malvenue, alors qu’il voulait faire cesser “la mode” des suicides dans le groupe, fit grincer plus d’une dent. Au moment où l’opposition demande tout bonnement sa démission, Christine Lagarde convoque le PDG de France Télécom. Il doit faire ses preuves et prouver qu’il est capable d’enrailler cette funeste série. “L’État est actionnaire”, a prévenu Christine Lagarde, qui veut donc  “savoir s’il aura la détermination et la force de mettre en œuvre ce qui doit être mis en œuvre pour tempérer ce qui se passe et la violence de ce qui se passe…Il ne faut pas ajouter la crise à la crise, ce n’est pas une personne qui est responsable, notamment de la mutation technologique qu’ont connu les télécommunications”, a estimé le ministre du Travail sur BFM. Sa consœur à l’Economie, elle, se dit “sure” que Didier Lombard “fait de son mieux” mais veut s’assurer que celui-ci est capable de “remonter le courant” et “vraiment prendre à bras le corps ces problèmes, qui sont des problèmes humains à dimension très grave”. Voyons nous là une intimidation factice pour satisfaire l’opinion publique qui a les yeux rivés sur le PDG ou une réelle sanction se profilerait-elle à l’horizon ? Il semble que les appuis politiques de Didier Lombard aient fait la différence…