Les insoumises de gauche
Samedi 3 novembre 2012Les femmes de gauche seraient-elles plus rebelles ? Il semble en tout cas que le grand problème des hommes politiques de gauche soit leurs femmes. Après le Twitt de Valérie Trierweller qui a défrayé la chronique et monopolisé une partie de la presse durant les élections législatives, voilà que son amie et sa confidente, la violoniste Anne Gravoin, se retrouve moquée à son tour par un canard rieur. VSD de cette semaine n’hésite pas à en faire sa couverture en marquant : Manuel Valls, son seul défaut c’est sa femme. Encore me direz-vous! Et bien oui parce que Anne Gravoin n’est autre que Mme Valls, mais attention selon le Parisien ne vous avisez pas de l’appeler ainsi ! Tout simplement parce que Mme Anne Gravoin se dit farouchement indépendante et les très mauvaises langues rajoutent :”bavarde, arrogante et impétueuse”. Du reste elle avait déjà été recadrée par Matignon quand elle avait osé dire :” C’est sûr qu’une musicienne c’est plus glamour que Mme Ayrault prof d’Allemand dans la banlieue de Nantes”. Encore heureux la belle ne twitte pas, mais adore les dîners mondains où elle peut se lâcher. Certes Mme Anne Gravoin se dit très indépendante, il n’empêche qu’elle s’est tout de même plainte à son ministre de l’intérieur, qui n’est autre que son mari, d’être importunée par des SDF avinés qui lui demandent quelques piécettes. De plus quand elle se rend dans un Franprix normal de la rue de la Roquette, elle a horreur de croiser des femmes roms qui font la manche avec des bébés dans les bras. Sitôt dit, sitôt fait, le “Kärcher de gauche” aurait fonctionné et le quartier n’aurait jamais été aussi “clean”, d’après des voisins ravis. Même si Mr Valls dément toute intervention et assure “n’avoir fait aucune demande privative”, nous n’y croyons qu’à moitié. Moralité, il semble que ce que femme veut, dieu veut, même ou surtout dans un gouvernement de gauche.




Tout le monde sait bien que Borloo rime avec apéro, mais quand ce dernier en abuse que le film disparaisse c’est une autre histoire. Le Canard Enchaîné s’en amuse et jette l’info en pâture aux journaux… Privé d’images mais pas d’imagination, chacun se fait son film ! On mesure combien l’affaire de la vidéo d’Hortefeux a traumatisé la presse qui se fait hara-kiri avant même qu’on la censure. Jean-Louis Borloo avait un peu fêté l’enterrement en première classe de la taxe carbone certes, le dire c’est tout de même beaucoup moins drôle que de le montrer, surtout à ceux qui comme St Thomas ne croient que ce qu’ils voient. “Le pauvre ministre ne voit pas le micro placé juste devant…bing !”, décrit le journal. “Incapable d’aligner trois phrases, Borloo bredouille quelques mots incompréhensibles puis coupe court”. Cécile Duflot a pourtant l’habitude de voir des verts, mais évite de les vider face aux caméras. Voilà un petit mot sur la vidéo que vous ne verrez pas, Hortefeux a payé pour apprendre c’est vrai. Arlette Chabot, patronne de l’info à France 2, qui tient plus à sa place qu’à faire un scoop “…redoute qu’un petit malin s’amuse à les balancer sur Net” demande alors la suppression des bandes. Une décision démentie par la directrice de l’information, bien entendu,”la vérité si je mens“. Voilà, ce qui était à craindre est arrivé et sans tarder. Copé a fichu les jetons à tous les patrons et tous les rédac-chefs de l’hexagone. Fini la franche rigolade aux dépends d’un ministre en fonction. Maintenant ils vont tous devenir de ternes modèles de notre royale démocratie. Espérons que Borloo en apprenant ça a crié : “Diantre, ça s’arrose !”