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Franz-Olivier Giesbert portrait d’un hyper président

Samedi 23 avril 2011

Franz-Olivier Giesbert a l’art et la manière de portraiturer nos présidents de la République avec talent. Il a déjà écrit sur Mitterand, mais avec La Tragédie du président (2006), qui s’est vendu à 400 000 exemplaires, il a taillé une costard sur mesure à Jacques Chirac. Franchement il nous aurait manqué celui qui monopolise toutes les créations les audiences et joue depuis 2007 à l’hyper président. C’est fait ! Dans M le Président, à l’inverse du secret Mitterand ou de Jacques Chirac l’homme des bunkers, Nicolas Sarkozy est le président qui est ” ouvert aux quatre vents”, comme le dit le journaliste du JDD.  C’est l’homme de tous les conflits, qui clavette tout, censure à tout va, un chasseur de têtes qui aurait bien voulu que celle de Franz-Olivier Giesbert roule dans la sciure. Seulement voilà on ne sait pas franchement à la lecture de cette dernière chronique qui se paye la tête de l’autre ?

Le PS encore et toujours de la revue

Mardi 17 mars 2009

michel-rocardEn fait toutes ces dernières années nous avions élus des politiques estampillés PS qui ont usé du pouvoir jusqu’à en devenir accros. Après quelques années, nous nous rendons compte que ce n’était que des politiques proches de l’UMP qui s’étaient encartés au PS, histoire de donner le change. C’est quelque peu confondant, mais force est de le constater. Pas des moindres du reste, les plus ambitieux ont sauté à pieds joints dans le train sarkoziste en partance. Strauss-Kann, Kouchner, Besson, Lang, des intellectuels, des artistes, des sportifs et maintenant Rocard. Nicolas Sarkozy nous prouve,  s’il était encore utile de le faire,  que la démocratie  est une farce,  et nous en sommes les dindons. Quel est celui qui ne s’est pas réveillé avec la gueule de bois après les années Mitterand ? Tonton nous avait trahi, certes, Jospin en avait remis une couche en étant plus chiraquien que Chirac lui-même ! Mais voilà, maintenant une farandole d’ex éléphants du PS est organisé au bal de sa majesté élyséenne. Il est vrai que la nomination de Michel Rocard a quelque chose de rafraîchissant. L’ancien premier ministre s’ennuyait ferme, son rôle d’ambassadeur chez les ours polaires va le distraire un peu. Un politique, c’est un peu comme un artiste, il n’y a pas d’âge pour finir d’être ambitieux. Et ce n’est pas à 78 ans, après s’être retiré de ses mandats européens, qu’il va songer à la retraite. La seule retraite qu’il prendra ne sera pas celle de Russie, réservé à l’actuel PS, mais celle des pôles Nord et Sud confondus eux aussi de le voir débarquer sur la banquise.

Hamont, grand désespoir!

Vendredi 21 novembre 2008

“J’incarne physiquement le renouvellement et politiquement l’ancrage à gauche”

Il fallait déjà la sortir celle-ci! Comment peut-on incarner physiquement le renouvellement? Nous pensons que c’est une manière de dire que les autres à force d’abuser des liftings, ne ressemblent plus à rien, si ce n’est avec leur masque de cire, à des momies. Une certaine manière d’affirmer qu’il milite au sein du musée Grévin de la politique socialiste.

Mais je comprends mieux la deuxième partie de son slogan qu’il a dû emprunter au roi du café, Raffarin, qui est lui même d’une autre époque. Ce  fossile de droite  avait l’art de créer des slogans pour son camp, à se tordre de rire.

Ce jeunot, compte tenu de l’âge avancé de ses pairs et de ses mères, est franchement du type irrévérencieux. Il aimerait sans nul doute et peut être non sans raison, virer tout ce beau monde par-dessus le bastingage, pousser ces éléphants roses vers un cimetière bien mérité, un panthéon made in PS.

Le vote utile dit-il “profite toujours aux mêmes”. Quelle belle lapalissade! Mais ce n’est pas faux! L’archaïsme dont fait preuve le PS actuel, me rappelle un autre parti qui autrefois fut fort puissant, jusqu’à ce Mitterand, roi solaire et démocratique, l’avale tout de go en créant le front commun pas si populaire que ça. Il en fit une gauche unie, c’est à dire une marche solide pour s’élever aux instances suprêmes. Après quelques “mesurettes” quelques trahisons bien appliquées, il fit du PC, l’ handicapé que nous connaissons à ce jour. D’un parti trop  rigide, il fit une marionnette de porcelaine, un automate sans voix, relégué à son extrême gauche.

Le PS actuel toujours avant-gardiste et soucieux de la discrimination positive, a nommé comme leader une femme. Une autre s’est dit, mère de la loi des  35 h, après tout pourquoi pas moi! Maintenant c’est l’heure du crêpage de chignons en règle. Le PS apparait sous nos yeux ébaubis, dans tout ce qu’il y a de plus consternant et de plus bas, une histoire de divorce.

“Hamonbeaufils”, comme aurait pu le nommer Goscinny, n’a guère de chance, à son grand désespoir de régler ou de tempérer ces Furies. Il nous reste donc le grand bazar des phrases assassines, des associations de façades, des Brutus et autre Judas .Les Harpies et les fées Carabosse, s’occupent à se faire des sourires par devant et des grimaces par derrière . Tout ce beau monde s’étripe à qui mieux mieux,face à une France lockout par une droite qui l’envoie au tapis.L’objectif et de récupérer une petite cuillère dorée en plaqué or,solde du  terrible naufrage d’un paquebot sans capitaine, d’une autre ère.

Ce géant politique est promis à une funeste fin à quai, transformé en dancing pour bobos, avant son démembrement programmé. On assistera bientôt à la récupération de ses lustres, de ses miettes et de ses momies fraîchement embaumées, par des partis divers et variés. La nature a horreur du vide même en politique.