Archive pour la catégorie ‘politique’

Hortefeux au Travail

Dimanche 18 janvier 2009

Voilà que nous sommes passé  de la rumeur, au réel “mini-remaniement” gouvernemental. Brice Hortefeux  quitte le ministère de l’Immigration. L’occasion pour lui de dresser son bilan. Pour la seule année 2008, le ministre a dépassé ses objectifs avec 29 796 “éloignements” sur les 26 000 prévus. Une performance qui permet au ministre de se voir décerner le titre de “Stakhanov de l’expulsion” par l’association RESF. Besson remplace Hortefeux qui remplace Bertrand qui remplace Devedjian.Un jeu des chaises musicales certes mais avec la part du lion pour Brice Hortefeux qui hérite aussi de la ville. Nous voilà  fixé sur le profil d’un  nouveau gouvernement lifté de près. Mais la cerise sur le gâteau c’est la nomination contre toute attente de Kosciusko-Morizet à l’économie numérique, sorte de placard doré des nouvelles technologies.

George W. Busch : c’est l’heure des adieux

Samedi 17 janvier 2009

S’il a reconnu “des revers”, le président sortant a défendu ses résultats dans la lutte contre le terrorisme. Il est vrai que sa présidence sera marquée par deux événements phares. Tout d’abord le 11-septembre, ou “la pire attaque contre l’Amérique depuis Pearl Harbour”, puis la guerre en Irak, son Vietnam à lui. Il a souligné “la vitalité de la démocratie américaine” avec l’accession de Barack Obama à la plus haute fonction, “un moment d’espoir et de fierté”. Il a présenté ses “voeux de réussite” à son successeur. Puis, terminant par le traditionnel “que Dieu bénisse l’Amérique et son futur président”, Georges W. Bush s’en est allé. Il ne laissera certainement pas le souvenir d’un grand président, quittant une Amérique en pleine crise, au bord du gouffre. Beaucoup considère son bilan peu glorieux pour ne pas dire calamiteux.

Martin Hirsch, grand coordonnateur des jeunes

Vendredi 16 janvier 2009

Une première sous la Ve République, Martin Hirsch sera le grand coordonnateur pour la jeunesse sous la tutelle du premier ministre. En écho aux critiques des syndicats étudiants, Hirsch a déclaré qu’il n’était “ni le chouchou ni le gadget de personne” et qu’il allait s’occuper de “tous les jeunes” pour lesquels il faudra “inventer” des mesures d’aide spécifiques.

Et les moyens alors? Interrogé sur la question, il a botté en touche : “On aura des moyens suffisants à la hauteur de ce que me paraît nécessaire pour pouvoir lancer des programmes assez vite” a-t-il répondu laconique. Il aime à dire que “[son] but, c’est comment être utile Maintenant, Martin Hirsch va devoir s’employer à le démontrer.

Les politiques américains sont-ils tous des “va-t-en-guerre”?

Jeudi 15 janvier 2009

Le dernier à utiliser ce terme c’est le vice-président Joe Biden qui a déclaré à des dirigeants du Congrès à propos de la crise économique: “Nous sommes en guerre”. Abus de langage et tour de rhétorique la liste est longue de ceux qui ont usés et abusé du terme. Lyndon Johnson inaugure cette pratique dans les années soixante en déclarant la guerre à la pauvreté. Richard Nixon avait lui aussi déclaré la guerre au cancer et une autre à la drogue. Rappelons qu’Obama a fait campagne contre l’utilisation abusive que Busch faisait de sa guerre contre le terrorisme pour justifier sa politique. Alors que le vice président du futur locataire de la maison blanche emploie les mêmes ficelles, à priori, ce n’est pas bon signe.

Ehud Olmert, Premier ministre en fin de course

Jeudi 8 janvier 2009

Le chef de gouvernement israélien Ehud Olmert, qui a lancé fin décembre 2008 une opération militaire sur la bande de Gaza est un homme politique en fin de course. Il n’est plus que Premier Ministre par intérim depuis sa démission, en septembre 2008, rattrapé par des affaires de corruption. Voilà ce qu’il déclarait récemment : ” Nous ne voulons pas une guerre longue” à Gaza ; “nous voulons le calme, nous voulons que les Habitants du sud d’Israël reviennent à une vie normale”…”le Hamas est un fardeau pour nous, mais il l’est beaucoup plus pour le peuple palestinien” l’offensive terrestre de Tsahal dans la Bande de Gaza était “inévitable”. Une concession pourtant : l’arrêt de 3 heures des bombardements,  pour permettre le passage des convois humanitaires. Malgré de multiples appels internationaux au cesser le feu, l’Israël s’embourbe dans un conflit sanglant qui risque de perdurer. Nul ne sait à ce jour pour combien de temps.

L’effet Obama même à Cuba!

Lundi 5 janvier 2009

Le président cubain Raoul Castro s’est déclaré prêt à dialoguer “directement”, “sans intermédiaire”, et d’égal à égal avec le président américain élu Barack Obama. Même si Fidel Castro avait estimé qu’Obama seul “ne pouvait changer un empire”. Raoul Castro a dit qu’il pourrait “faire beaucoup, beaucoup de pas positif”. Barack Obama quant à lui s’est dit favorable à une détente avec l’île communiste, soumise depuis 47 ans à un embargo commercial et financier américain. Verrons nous l’avènement d’une nouvelle ère plus pacifique entre ces deux pays ennemis ? A priori la porte reste ouverte de part et d’autre.

Yes we can!

Samedi 3 janvier 2009

Décidément les États-Unis ne cesseront jamais de nous étonner. Deux personnalités ont marqué de leur sceau cette fin 2008. Tout d’abord Barack Obama, premier président noir des USA qui incarne l’espoir d’un peuple déboussolé en mal de vivre. Mais ensuite Bernard Madoff, un célèbre conseiller en investissement, ancien patron du Nasdaq, arrêté le 11 décembre par le FBI. Cet homme symbolise on ne peut mieux, la “Crise” dans laquelle nous nous engouffrons, et terni un peu plus, l’image bien écornée, du capitalisme sauvage et ses limites. 50 milliards de dollars, c’est le montant évalué de la facture de la fraude Madoff connue sous le nom de “schéma de Ponzi”, la plus grande arnaque de l’histoire de la finance.

Urgence pour le service hospitalier français

Mercredi 31 décembre 2008

Trois patients décèdent en Ile-de-France. Pour la Mutualité française, cette vague de décès “illustre la déprédation de la qualité des soins en France”. Alors que la polémique enfle au sein du système hospitalier français, Roselyne Bachelot, a demandé aux Français d’avoir “confiance dans l’hôpital public”. Un discours qui fait bondir Patrick Pelloux, président de l’association des médecins urgentistes de France. “En ce moment, il y a des pluies verglaçantes, les gens tombent, les services d’urgences sont pleins”. Fêtes ou pas, restons vigilants! Mais dans tous les cas, pour conclure cette année 2008, il vaut mieux être jeune, riche et en bonne santé.

Les campeurs de la misère.

Mardi 30 décembre 2008

L’hiver 2006, le candidat Sarkozy avait promis “d’ici deux ans plus personne ne dormira dehors”, et pourtant, 338 SDF seraient morts dans la rue en 2008. Augustin Legrand le leader des Enfants de Don Quichotte affirme : “On s’est fait rouler dans la farine”, le gouvernement en reste à des mesurettes. Celui que l’on surnomme le “Michael Moore des SDF” se prépare à “combattre pour engager un rapport de force avec le gouvernement. Il prévient : “Ce seront des dizaines de milliers de tentes” qu’il va disséminer à travers la France. Il est évident que la condition des SDF est plus choquante l’hiver, mais la misère ce n’est pas un mal saisonnier. Les logements sociaux se raréfient, l’exclusion augmente, l’équation est simple. Comme “les restos du cœur” les campeurs de la misère ont un bel avenir!

(lire aussi l’article publié le Mardi 28 octobre 2008)

Augustin Legrand, prophète de l’association les enfants de Don Quichotte

Pas de trêve des confiseurs dans la bande de Gaza.

Lundi 29 décembre 2008

Alors que le chef du Hamas, Khaled Mechaal, appelle à une 3e Intifada contre Israël, et que Ehud Olmert déclare “Nous ne combattons pas le peuple palestinien” mais le Hamas, Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’ONU est “profondément inquiet”. L’opération dite “plomb durci”, d’une violence jamais vue contre des objectifs palestiniens, vise selon Israël à mettre fin aux tirs de roquettes depuis Gaza sur les localités du sud du pays. Ban Ki-moon” appelle à un arrêt immédiat de toutes violences”. Bel effort, mais à l’heure qu’il est, cela revient à prêcher face à une bande de sourds en plein le désert.