Articles taggés avec ‘Christine Lagarde’

La facture de la fracture

Mardi 26 octobre 2010

Le compte n’est pas bon, mais l’ardoise est salée. Alors que la jeunesse est plus que jamais dans la rue, qu’une bonne majorité des citoyens refuse cette réforme, la trouvant injuste,  la machine s’affole et passe en force. Nous ne sommes pas à l’ère de la négociation, c’est une chose en France que nous ignorons. Il semble que seule la grève dure puisse entamer un semblant d’échange entre le gouvernement et le peuple, et à ce jour, rien de déterminant. Contrairement à de nombreux pays européens qui négocient puis agissent, on voudrait nous faire croire qu’en France il vaut mieux agir au plus vite et négocier éventuellement après, foutaise! Facile ensuite de brandir la facture. François Baroin déclare : “ça commence à coûter cher, c’est une crise dont la France n’a pas les moyens de se payer le luxe”. Si la facture des grèves et des deux semaines de blocages s’élève d’après la ministre de l’Économie Christine Lagarde, à un montant “entre 200 et 400 millions d’euros par jour”, à qui la faute ? Est-ce là le coup de l’entêtement imbécile de français qui de toute manière paieront la note ? Non, c’est surtout et avant tout, la facture du désespoir de ne pas être compris ni entendu.

Pour Didier Lombard, une sortie aménagée

Jeudi 4 février 2010

didier-lombard1Suite à la politique de restructuration à la hussarde menée par la direction, une vague de suicides sans précédent avait endeuillé le groupe France Télécom. Le 15 septembre 2009, Didier Lombard déclarait vouloir “mettre un point d’arrêt à cette mode du suicide”. Cette maladresse avait scellé son sort, mais il avait toujours refusé de démissionner, Louis-Pierre Wenes son bras droit a donc servi de fusible. Stéphane Richard, directeur de cabinet de Christine Lagarde à Bercy, avait été parachuté par l’État, avec comme mission, de mettre fin à la crise. Maintenant voilà, c’est officiel, cet émissaire zélé prendra la direction générale du groupe lors d’un conseil d’administration le 24 février, poussant discrètement mais sûrement Didier Lombard vers la sortie. Pourtant l’honneur est sauf, pour le futur ex PDG, pas de “Bougez-vous ou cassez-vous.”, formule qu’il avait lancé le 20 janvier 2009 à ses salariés. Un placard doré sur mesure lui est destiné pour se consacrer aux “orientations stratégiques et technologiques” du groupe. Bien entendu il conservera son titre de président, même s’il est non exécutif, et ses avantages jusqu’au printemps 2011, terme de son mandat. Voilà comment Didier Lombard va gagner sur tous les registres.

Henri Proglio cumule les genres, privé, public.

Jeudi 26 novembre 2009

henri-proglioLuc Chatel vient d’annoncer que le Conseil des ministres  a officiellement nommé Henri Proglio, actuel patron du numéro un mondial de l’eau Veolia Environnement, au poste de PDG d’EDF, en remplaçant de Pierre Gadonneix, sur une proposition du ministre de l’Ecologie Jean-Louis Borloo. Ce cumul de fonctions inédit a suscité une levée de boucliers de l’opposition qui dénonce une “confusion d’intérêts et des genres douteuse”. Bayrou a estimé pour sa part qu’on ne “devait pas être à la tête d’une entreprise publique en ayant à l’esprit l’intérêt d’une entreprise privée”. Si dans un entretien accordé au quotidien les Echos, Henri Proglio n’a estimé “pas choquant en soi” de pouvoir conserver le niveau de revenus qu’il avait chez Veolia Environnement, la ministre de l’Economie Christine Lagarde avait assuré que M. Proglio ne cumulerait pas plusieurs rémunérations et percevrait uniquement celle de président d’EDF. Ce n’est pas gagné !

Louis-Pierre Wenes plaqué par son équipe

Mercredi 7 octobre 2009

louis-pierre-wenesDidier Lombard perd son bras droit, Louis-Pierre Wenes, qui avait été recruté en 2002 et désignait pour mettre en place le plan “Next” au sein de l’entreprise en 2005. En fait, un fusible saute, mais le défaut de communication reste. Cheville dirigeante du plan de rénovation, Louis-Pierre Wenes  est aussi un simple rouage d’un système initié au sommet. Le remplacer par Stéphane Richard, ancien directeur de cabinet de la ministre de l’Économie, Christine Lagarde, ne règle absolument pas le problème. C’est tout au plus une manière de créer un écran de fumée provisoire pour agir en sous-main et prévoir la suite des changements. Cette “nouvelle mode”, comme le dit si bien  Didier Lombard, sorte de résistance par le suicide, n’était pas prévue dans les scenarii les plus fous de nos dirigeants. Le suicide est malheureusement une triste réalité dans bon nombre d’administrations qui vont connaître incessamment sous peu, une privatisation aussi  sauvage que celle de France Télécom. Ce malaise social ne fait que commencer. La mondialisation et les guerres économiques qui en découlent tuent plus insidieusement mais tout aussi efficacement qu’une guerre traditionnelle.

Didier Lombard a su convaincre

Vendredi 2 octobre 2009

didier-lombard

Lombard malgré le soutien de Xavier Darcos et Xavier Bertrand semblait menacé dans ses fonctions après le 24e suicide chez France Télécom. Sa formule malvenue, alors qu’il voulait faire cesser “la mode” des suicides dans le groupe, fit grincer plus d’une dent. Au moment où l’opposition demande tout bonnement sa démission, Christine Lagarde convoque le PDG de France Télécom. Il doit faire ses preuves et prouver qu’il est capable d’enrailler cette funeste série. “L’État est actionnaire”, a prévenu Christine Lagarde, qui veut donc  “savoir s’il aura la détermination et la force de mettre en œuvre ce qui doit être mis en œuvre pour tempérer ce qui se passe et la violence de ce qui se passe…Il ne faut pas ajouter la crise à la crise, ce n’est pas une personne qui est responsable, notamment de la mutation technologique qu’ont connu les télécommunications”, a estimé le ministre du Travail sur BFM. Sa consœur à l’Economie, elle, se dit “sure” que Didier Lombard “fait de son mieux” mais veut s’assurer que celui-ci est capable de “remonter le courant” et “vraiment prendre à bras le corps ces problèmes, qui sont des problèmes humains à dimension très grave”. Voyons nous là une intimidation factice pour satisfaire l’opinion publique qui a les yeux rivés sur le PDG ou une réelle sanction se profilerait-elle à l’horizon ? Il semble que les appuis politiques de Didier Lombard aient fait la différence…

Le président Idriss Déby n’a pas la mémoire courte pour tout.

Dimanche 19 octobre 2008

Le président tchadien Idriss Déby semble avoir la mémoire courte en ce qui concerne sa position face au coup d’Etat qui manqua de le renverser en février dernier, sauvé in extrémiste par la cavalerie française alors qu’il résistait encerclé dans son palais sous son bureau.

Par contre il ne perd pas le Nord question gros sous, réclamant à l’Etat français la coquette somme de 6,3 millions d’euros à titre de dommages et intérêts que les six français de l’Arche de Zoé sont condamnés à verser aux familles.

Il suffit, la coupe est pleine et les poches sont vides. Comme le dirait très bien Christine Lagarde ” cette nouvelle” n’arrive pas ” au meilleur moment”. L’Etat a d’autres caisses à renflouer.

L’écureuil en prend un coup dans les noisettes.

Samedi 18 octobre 2008

Question gros sous il devient délicat d’écrire des billets d’humeur, que vaudront-ils demain?

Question fou rire c’est la faillite assurée. Il ne nous reste plus qu’à pleurer sur notre bas de laine si tenté qu’il puisse assurer une retraite qui joue les mirages. “Ma cassette ! où est ma cassette ?” crierait Arpagon. Les traders sont partout et font n’importe quoi, on nous a cloné Jérôme Kerviel dans la nuit. Comment ne pas être atterré quand même la Prévoyance n’y est plus, l’écureuil en personne nous fait faux bond. Nos banquiers les uns après les autres disjonctent. Pourtant on nous assure que tout va bien dans le meilleur des mondes et que les salaires ont été doublés, mais seulement à l’Élysée.

Plus question de se faire du mouron, de toute façon les jeux sont faits rien ne va plus la banque a sauté. Chaque matin on nous livre en pâture un nouveau “limogé”, du reste le terme redevient à la mode. Merci gardez les, à Limoges la cour est pleine. Les grands argentiers de la planète virtuelle à force de jouer au “Monopoly” pensent que nos billets sont faux, pour de vrai, “la vérité si je mens” ! Le canard, enchainé ou pas avait bien pris l’écureuil la main tendu criant famine à une autre banque sa voisine.

Laissons le mot de la fin à notre sinistre ministre de l’économie, Christine Lagarde qui s”est déclarée “particulièrement frustrée et découragée ” cette nouvelle, qui n’arrive pas “au meilleur moment” , c’est le moins qu’elle puisse dire.