Articles taggés avec ‘les élections régionales’

C’est l’abstention la grande gagnante du premier tour des Régionales 2010

Lundi 15 mars 2010

xavier-darcosCe matin la presse est sévère à la lecture des résultats du premier tour des Régionales. Désaveux, sanction, claque et même naufrage, tout y est, tout est dit, rien n’épargne la défaite annoncée de la majorité présidentielle dans les régions. C’est un véritable zéro pointé pour la stratégie de Nicolas Sarkozy qui a envoyé ses ministres au feu pour la reconquête de l’hexagone. L’UMP avec 26,18% enregistre là son plus mauvais score depuis l’avènement de la Ve République.

martine-aubryLes 29,48% du PS confirme sa prédominance dans les régions et valide le bilan des Présidents de Régions en poste. Vague rose ou pas il est annoncé comme favori pour le second tour.

daniel-cohn-bendit

Europe écologie, même s’il n’a pas transformé l’essai des Européennes, reste tout de même le troisième parti du paysage politique avec 12,47 %.

marine-le-pen

Crise oblige, le FN est de retour, avec ses 11,74%, certes moins qu’en 2004,  il jouera cependant le trouble fête à droite dans 12 régions où il se maintiendra au second tour. En fait sur tous les partis confondus c’est celui de l’abstention avec 53,65% qui l’emporte haut la main. Mauvais point pour la classe politique dans son ensemble

Une dissidence plutôt Frêche

Samedi 27 février 2010

georges-frecheLaurent Fabius avait affirmé fin décembre qu’il n’était “pas sûr” de voter pour les listes de Georges Frêche s’il était électeur en Languedoc-Roussillon, car “ses idées ne sont absolument pas les siennes”. Certes la vengeance est un plat qui se mange froid, mais beaucoup n’ont pas goûté l’humour décalé de cette réponse plutôt Frêche : “Voter pour ce mec en Haute-Normandie me poserait un problème, il a une tronche pas catholique”. Le président sortant du Conseil régional du Languedoc-Roussillon, exclu de PS en janvier 2007 pour ses dérapages verbaux, persiste et signe, alimentant à souhait le débat et profitant ainsi d’une couverture médiatique nationale inespérée. En représailles, le PS décide d’exclure les 59 “camarades du Languedoc-Roussillon” fidèles à Georges Frêche et annonce qu’ils “se sont mis eux-mêmes en dehors du parti”. Dans une interview à 20 minutes.fr, Fabrice Verdier, premier secrétaire du PS dans le Gard, déclare : “Martine Aubry se trompe d’élection, elle pense à 2012. Qu’elle laisse les militants languedociens s’occuper de leur région”. Même si cette procédure d’exclusion touche les socialistes de 23 départements, il n’en reste pas moins vrai que les péripéties de Georges Frêche et de ses colistiers ne cessent d’animer la bien triste campagne des élections régionales.

Les chouans se rendent à l’UMP

Vendredi 28 août 2009

philippe-de-villiersLe président du conseil général de Vendée annonce qu’il accepte la proposition de Nicolas Sarkozy d’intégrer, à la rentrée, le comité de liaison de la majorité présidentielle. L’idée étant de faire alliance aux prochaines échéances électorales… mènerait la liste dans les pays de Loire, même si de Villiers rechigne. A priori l’idée n’emballe pas tout le monde. ” L’objectif est de battre la gauche et le moyen c’est l’union de la majorité présidentielle ” martèle  Philippe de Villiers, la ficelle est pourtant de taille. Dupont-Aignan critique la “petite soupe” qui risque de tourner à l’aigre si on en croit Jean-Marie Bockel, député socialiste de Mulhouse qui prévient “ça risque d’être viril”. Le président de la Gauche Moderne, ancien socialiste rallié de l’UMP, s’inquiète des conséquences pour l’unité de la majorité.  est devenu un  grand navire, une sorte d’Arche de Noé, qui depuis quelques temps navigue avec une surcharge à gauche, bien éloignée des idées plutôt extrêmes droite et anti européennes de De Villiers. La meilleure chose certainement qui pourrait arriver à une gauche inexistante, c’est que des guerres instestines affaiblissent le bulldozer de la majorité présidentielle. En pleine préparation de la campagne pour les élections régionales-mars 2010- ce serait vraiment un moment idéal, pour ne pas dire inespéré. L’UMP à force de conquêtes perdra-t-il son empire ?