Archive pour juin 2012

Robert Sabatier a soufflé sa derrière allumette suédoise

Samedi 30 juin 2012

En 1969, ce roman était arrivé deuxième aux prix Goncourt, Femina et Interallié, il deviendra  son  plus grand succès populaire. Avant de devenir une saga,, Les Allumettes Suédoises sera un  best seller vendu à rois millions d’exemplaires. Quand l’auteur parle de ce petit Olivier, un gamin de Montmartre,  dans les année 1970 il déclare : « C’est tout à fait moi, c’est tout à fait mon enfance que j’ai racontée très simplement, de façon autobiographique.»  Voilà un écrivain qui entre de plein pied  dans la reconnaissance nationale et internationale. Il est évident que ce roman sera lui de sa vie masquant le reste d’une œuvre moins connu que sa saga entre autre son Histoire  de la  poésie, le  travail d’un passionné. Après son élection à l’Académie Goncourt en 1971, Robert Sabatier devient un véritable mandarin des lettres même s’il ne s’est  jamais considéré comme un auteur installéSi l’on dit que 1969 est l’année érotique, elle fut aussi celle de Robert Sabatier qui lui a valu en plus des Allumettes Suédoises,  le Grand prix de poésie de l’Académie française un pan de son œuvre.. Ainsi s’éteint de doyen de l’académie Goncourt.

Le nouveau Raïs d’Egypte, est un civil mais aussi un religieux

Vendredi 29 juin 2012

À 61 Mohamed Morsi devient le premier président civil, depuis la chute des militaires en 1962, du pays le plus peuplé du monde arabe. En effet l’armée a toujours fourni au pays tous ses présidents jusqu’à Hosni Moubarak qui a démissionné en février 2011 et qui est actuellement entre la vie et la mort. Un civil certes mais aussi un religieux. Morsi est un islamiste issu des Frères Musulmans, le plus vieux mouvement sunnite crée en 1928 qui a toujours été en conflit avec le pouvoir militaire. Le nouveau Raïs obtient 51,7% des suffrages avec 13,2 millions de voix. Si le pouvoir militaire en place n’a pas pu imposer son président sous peine d’implosion, la junte en quelques jours a dépouillé le futur président de la plupart de ses prérogatives. Elle a dissout un parlement au 3/4 dominé par les islamistes et dimanche presque avant la fermeture des bureaux les militaires se sont attribués le pouvoir législatif mais aussi un contrôle absolu sur la prochaine constitution avec un système de véto par article. Pour conclure ils ont nommé comme chef de cabinet de Mohamed Morsi un général à eux. Cependant l’arrivée des islamistes au pouvoir inquiète énormément Israël qui voit la possibilité de rompre les accords de paix et de tendre la main au Hamas de la bande de Gaza, dont les membres ont fait la fête dans les rues en apprenant l’avénement de Mohamed Morsi comme nouveau Raïs de l’Egypte.

Aung san suu Kyi à Paris

Jeudi 28 juin 2012

Il y a 21 ans Aung san suu Kyi recevait le prix Nobel de la Paix, et c’est seulement le 16 juin  qu’elle a pu se rendre personnellement à Oslo récupérer son prix et prononcer enfin son discours de récipiendaire. Lors de ce discours emprunt d’émotion, avec une grande détermination elle n’a pas épargné, ni le régime passé ni l’ actuel de son pays, se montrant d’un “optimisme prudent”, mais elle s’est dite prête à jouer ” tout son rôle” pour faciliter l’ouverture et la poursuite de son combat pour la démocratie. En Birmanie ses paroles sans concession auraient provoquées en haut lieu de véritables colères dit-on. Cet événement peut être considéré comme “le plus remarquable de l’histoire des Nobel”. Enfin la dame de Rangoun peut profiter des ovations de l’Europe. Que ce soit en Suisse à Dublin ou à Londres elle est saluée partout pour son engagement politique depuis 1988 où elle quitta le Royaume-Uni pour marcher dans les pas de son père assassiné. Pendant trois jours, et pour mettre un terme à son périple en Europe, Aung san suu Kyi  s’est rendue en France où elle a été reçue par François Hollande comme un véritable chef d’Etat alors que dans son pays elle n’est qu’un simple député. Paris célèbre la célèbre opposante Birmane et Bertrand Delanoë lui a remis en main propre un diplôme de citoyenne d’honneur de la ville qui lui avait été décerné en 2004 alors qu’elle était assignée à résidence. Elle rencontrera aussi les présidents de l’Assemblée Nationale et du Sénat ainsi que de nombreuses ONG. Aung san suu Kyi déclare lors d’une de ses multiples interviews : “Je ne suis pas une icône. Les icônes ne font pas grand chose et moi je travaille beaucoup”. Il reste en effet bien du chemin et la route est comme elle dit ” chaotique, tortueuse ou inexistante “, et il faudra encore bien du courage pour en voir l’esquisse qui mènerait son pays vers plus de démocratie.

Pattinson en Bel ami

Mercredi 27 juin 2012

Voilà la nième adaptation de Bel Ami le célèbre Roman de Guy de Maupassant, mais dans les précédentes il n’y avait pas la coqueluche de ces dames Robert Pattinson. L’acteur ne cesse de faire l’actualité en 2012, mais de plus en plus pour écorner son image de vampire ténébreux. Pattinson semble vouloir tourner la page par le biais du cinéma d’auteur et non des grosses productions hollywoodiennes comme il semblerait plus logique.  Il  s’y essaye à plusieurs reprises sans grande conviction mais le véritable déclic vient avec Cosmopolis de David Cronenberg présenté en compétition à Cannes  cette année. Comme il était à prévoir ce film fut massivement rejeté  par ses fans, et pourtant l’acteur compte bien retravailler avec le réalisateur prochainement pour le tournage de “Maps to the stars”. Pattinson ne cesse d’avoir des projets mais en attendant vous pouvez aller le voir interpréter  le rôle de Bel Ami un rôle certainement trop ambitieux pour lui encore, surtout dans ce type d’adaptation classique réalisée par les Britanniques Declan Donnellan et Nick Ormerod deux spécialistes du théâtre. A vous de juger si le ténébreux vampire a bien su se glisser dans la peau du jeune ambitieux Georges Duroy.

Gouvernement de la dernière chance en Grèce

Mardi 26 juin 2012

Antonis Samaras, 61 ans, est devenu le nouveau premier ministre de la Grèce après des élections difficiles. Il semble que le peuple Grec se soit ravisé au dernier moment en ne souhaitant pas quitter la communauté européenne et l’Euro. Le leader de la nouvelle Démocratie a déclaré : “Nous allons montrer au monde que la Grèce peut être une terre de stabilité, une nation positive.” Avec 129 députés sur 300 que compte la “Vouli”, voilà une obligation de former un bien fragile gouvernement de coalition, pour continuer à diriger un pays dont l’enfer numéro 1 est le chômage. Appliquer un plan d’austérité sera donc la feuille de route de ce nouveau gouvernement , mais Athènes souhaiterait avoir deux ans de transition pour souffler un peu. Seulement voilà,  une information provenant de plusieurs rapports indiquerait que 70 000 fonctionnaires ont été embauché entre 2010 et 2011, ne se conformant pas à leur engagement de supprimer un emploi sur cinq départs à la retraite. Curiosité, au même moment on apprend qu’Antonis Samaras ne pourra pas se rendre à la réunion  européenne de la fin du mois pour des raisons de santé, et avait donc choisi son ministre des finances Vassilis Rapanos pour le remplacer, mais ce dernier a lui aussi était hospitalisé d’urgence. Ce sera donc Carolos Papoulios, 83 ans, qui exerce la charge purement honorifique de président de la République, qui représentera la Grèce.  Rien ne va plus, les jeux sont faits . Voilà à nouveau une Grèce bien malade, au bord de la cessation de paiement qui continue à sombrer. Une sacré épine dans le talon d’Achille d’une Europe chancelante.

Par ici la sortie

Lundi 25 juin 2012

Après le match contre l’Ukraine on a voulu croire que Laurent Blanc avait trouvé la bonne formule et que les bleus étaient sur la bonne voie. Maia l’embellie fut de courte durée, la rencontre contre la Suède fut une douche froide et la sensation que les bleus se débattaient à nouveau avec leurs vieux démons. Pas de lettre à lire pas de bus duquel on ne veut pas descendre mais des vestiaires animés et agrémentés de mots d’oiseaux. Le staff de l’équipe de France a été obligé de minimiser le mal être, mais il n’est pas simple de remédier en permanence à un manque d’appétit et d’esprit d’équipe. Parce qu’il est bien évident que pour gagner il ne suffit pas d’aligner sur une feuille de match des egos surdimentionnés. Sélectionné  en quart de final malgré cet échec patent, tous les espoirs demeurent puisque l’Espagne est actuellement dans une phase pas excellente et que la France l’a toujours battue en compétition. Nous assistons alors à un non match, on a l’impression que personne ne joue, on s’ennuie ferme à les voir se faire de part et d’autre la passe à 10. Les Français sont totalement incapables de trouver une quelconque solution face à des Espagnols peu inspirés. Ren ni fait, rien ne fonctionne et les Espagnol après avoir marqué un  but ne seront jamais repris mais alourdiront la note grâce à un pénalty . Le score tombe 2 à 0, zéro, cela récapitule bien le jeu des bleus et le manque total d’imagination.

Pour Noël le Graët trouve “intolérable” le fait qu’au terme du match Samir Nasri insulte un journaliste, ne comprenant pas qu’il n’arrive pas à dominer ses pulsions. Maintenant il reste au Président de la FFF de décider sur le sort de Laurent Blanc qui même s’il a rempli son contrat reste sur deux non-matchs  ce qui le met pas en position de force mais pourrait lui permettre tout de même d’obtenir un renouvellement de son contrat. Aucune décision ne sera prise avant d’avoir fait le bilan de l’Euro 2012.

Le visage de la semaine selon Nalair

Dimanche 24 juin 2012

Une perte pour le foot français, le décès de l’animateur Thierry Roland dont les obsèques ont eu lieu le jeudi 21 juin

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Claude Bartolone au perchoir

Samedi 23 juin 2012

Ils étaient quatre anciens ministres a à prétendre à l’investiture du PS à la présidence de l’Assemblée Nationale. Claude Bardolone, 60 ans, député de Seine Saint-Denis obtient 127 voix sur 258 votants et dès le premier tour n’était qu’à trois voix de la majorité absolue. Jean Glavany a obtenu 59 voix, Elisabeth Guigou  5O voix et Daniel Vaillant 22 voix. Pour montrer l’unité du parti, Jean Glavany mais aussi les autres prétendants se sont retirés évitant de fait un second tour. De ce fait Claude Bartolone est devenu jeudi au terme de cette élection du groupe PS à huit clos assuré de devenir le nouveau titulaire du perchoir de l’Hôtel Bourbon. Ségolène Royal qui aspirait à ce poste avant d’être battue au deuxième tour des législatives à la Rochelle a envoyé un Tweet au nouvel élu pour l’encourager. Il y a eu encore une fois une petite réserve en regrettant que ce ne soit pour une fois pas une femme qui obtienne cette fonction. C’est certainement aussi pour ça que l’Élysée, le premier ministre, mais aussi la direction du parti auraient tenté de convaincre la ministre de la Réforme de l’État Marylise Lebranchu, plus apprécié de ses collègues de se présenter à ce poste, mais cette dernière a décliné cette offre. Dernière nomination de la journée Bruno le Maire , étant le seul candidat, est élu “par acclamation”nouveau président du groupe PS, succédant au premier ministre Jean-Marc Ayrault. Voilà pour Claude Bardolone, ce proche de Aubry, un beau concours de circonstances avec ces deux verrous en jupons qui ont sauté,  devenant ainsi le 4e personnage de la France alors qu’il y a peu, personne n’aurait misé sur lui.

Un couple mythique se sépare

Vendredi 22 juin 2012

C’est officiel un des couples les plus glamour de le planète se séparent. Vanesse Paradis et Johnny Depp s’étaient rencontrés à Paris en Juin 1998. Depp raconte qu’il a vu tout d’abord un dos et un cou dans une robe glamour très échancrée …” et puis elle s’est retournée, et j’ai vu ses yeux et boum ! ma vie d’homme célibataire était terminée. ” Un véritable coup de foudre, il avait 35 ans et elle 26.  Ils ont eux deux enfants, Lily Rose 13 ans et Jack 10 ans.Depuis quelques temps les tabloïds annonçaient régulièrement leur séparation mais l’un ou l’autre démentait l’info. Il faut dire que l’on ne les voyait guère plus ensemble, organisant leur carrière loin l’un de l’autre, la dernière apparition du couple en public remontait à mai 2010 lors du festival de Cannes.

Le sort en a voulu ainsi, ils n’auront jamais tourné ensemble. Pourtant ils furent à l’affiche de l’homme qui tua Don  Quichotte de  Terry Guilliam, mais le tournage fut interrompu. Le tandem envisage 10 ans plus tard  de tourner Simone de Beauvoir  et son amant américain, mais le long métrage de Lasse Hallström ne verra pas le jour.Faut-il voir là un signe du destin ? Une chose est certaine à ce jour le couple a d’autres chats à fouetter et se retrouve à se partager un véritable butin digne du Pirate des Caraïbes qui le rendit célèbre, près de 236 millions d’euros. Ce couple qui se veut sans chichis et a officialisé très laconiquement leur séparation, entend avant tout protéger leurs enfants. Comme le dit une chanson des Rita Mitsouko ” Les histoires d’amour finissent mal en général”, et ils n’ont pas été l’exception.

Dites adieu Berthes au Dictateur

Jeudi 21 juin 2012

Si cette semaine vous voulez échapper à la dictature du Dictateur, allez voir Adieu Berthes ou l’enterrement de mémé des frères Podalydès. Même si ce ne sont pas les frères Dardenne ni les frères Taviani, il n’en reste pas moins que ces deux là c’est à croire qu’ils ne se quittent pas. C’est leur huitième collaboration et leur quatrième en tant que co  scénaristes. Bruno c’est l’ainé mais aussi le réalisateur, Denis le plus jeune est acteur et avoue que quand il était enfant, il était perdu sans son frère. Voilà une singulière manière de continuer leur jeux d’enfants que d’avoir des métiers qui le leur permettent toujours. C’est une film servi par un casting fabuleux, emprunt d’une douce mélancolie, de tendresse et d’humour. Bruno Podalydès a présenté ce film au 65e festival de Cannes pour sa septième participation. Le réalisateur traite encore là d’un de ses thèmes phares et récurents : “Comment se débat-on avec les contraintes du quotidien? Et avec les contradictions de l’existence?” C’est l’histoire de la découverte de la jeune Berthe au travers de sa correspondance, une grand-mère si discrète qu’on avait même oublié de lui rendre visite dans sa maison de retraite jusqu’à ce qu’elle se décide de passer de vie à trépas. Voilà pour Armand, joué par Denis Podalydès, homme charmant qui voudrait faire plaisir à tout le monde et ne sait pas trancher,  l’occasion de répondre à la question Qu’est-ce que vouloir?  C’est maintenant à vous de choisir entre la dictature d’un film martelé par les médias au budget de communication pharaonique et un film plus intime et plus discret joué par un doux dingue très attachant.