Articles taggés avec ‘L’Elysée’

Squarcini épinglé

Vendredi 20 janvier 2012

La meilleure défense n’est-elle pas l’attaque, je pense que ce n’est pas à Mr Squarcini patron de la DCRI qu’il faut l’apprendre. Aussi à la sortie du livre L’espion du président publié aux éditions Robert Laffont, ce dernier a-t-il décidé de porter plainte pour diffamation contre les auteurs, mais aussi pour faire bonne mesure contre le site Mediapart. Les auteurs du livre, les journalistes Olivia Recasens, Didier Hassoux et Christophe Labbé, qui l’accusent d’être “instrumentalisé” par l’Elysée, ont dressé un portrait vitriolé du haut fonctionnaire, proche de Nicolas Sarkozy, a qui ils reprochent d’avoir détourné à partir de 2008 le service de renseignement de sa fonction première pour être à la botte du président. Bernard Squarcini n’a pu que démentir les accusations en déclarant: “Je ne suis l’espion de personne », avant de passer à l’attaque. Voilà une affaire qui fait tâche en pleine campagne présidentielle.

Carnet rose à l’Elysée éclipsé par la capture de Kadhafi

Vendredi 21 octobre 2011

Difficile de passer à côté de l’information même si la clinique du XVI arrondissement, où  Carla Bruni Sarkozy vient d’accoucher le 19 octobre à 20 heures d’une petite fille, s’appelle “la Muette”. C’est un peu ce qu’a voulu être aussi la communication de l’Elysée sur cette naissance. Il faut dire que, c’est une première dans l’Histoire de la République qu’un Président devient  père dans l’exercice de ses fonctions, donc on manque un peu de protocole au niveau de la communication sur le sujet. Toutes les caméras et les unes sont tournées vers ce non événement depuis déjà quelques jours. A la sortie de la clinique, le Président se fait discret sur ce qu’il concerne d’ordre privé.  Et ce le sera en effet  par l’annonce de la capture de Mouammar Kadhafi, deux mois après sa fuite de Tripoli. C’est bien parce que dans tous les médias c’est le branle-bas de combat avant le bouclage, pour faire sauter tous les papiers remplis de vide, sans image, sans l’espoir d’ une petite fuite au lendemain de la naissance de la fille Sarkozy, rien à se mettre sous la plume que des supputations. A 44 ans voilà une maman comblée qui avait déclaré en  confirmant officiellement sa grossesse, que c’était un bonheur “inattendu” et “inespéré’, rajoutant qu’elle n’exposerait pas son enfant dans les médias, voilà qui  est plutôt bien parti.

Mouammar Kadhafi, ancien homme fort de Libye, attire à lui la déesse média aux millions d’écrans de bouches et de plumes, une ultime fois, venant parait-il de succomber à ses blessures. C’est en tentant de fuir Syrte, tombée jeudi matin au mains des forces du gouvernement libyen de transition, que son convoi aurait été attaqué par l’OTAN et qu’il aurait été mortellement blessé.

Margerie se fait remonter les bretelles par l’Elysée

Jeudi 14 avril 2011

Christophe de Margerie vient de se faire remonter les bretelles par l’Élysée. Voici les propos qui ont déclenché le courroux de la tête pensante de l’État. Le patron de Total déclare en interview au Parisien : ” Il y a eu le litre de super à 1€puis, à 1,50€. Tôt ou tard, les 2€ seront eux aussi dépassés”. Cet aveux met Nicolas Sarkozy hors de lui, et dans une nouvelle colère dont il a le secret il déclare face à une par-terre UMP :”Je vais m’en occuper”. On peut  craindre le pire! Du coup Christophe de Margerie, entre autres, a été convoqué à Bercy par Christine Lagarde. Présents face aux pétroliers, dont Total, Éric Besson, ministre de l’énergie et son secrétaire d’État Frédéric Lefèvre. Les pouvoirs publics ont demandé aux pétroliers présents de financer, à hauteur de 115 Md’€,la revalorisation du barème forfaitaire au Km. Pour Nicolas Sarkozy qui voit, en ce printemps, fleurir l’un après l’autre les programmes de ses futurs adversaires, une telle annonce, c’est la totale. Il faut croire qu’à terme nous seront voués à vendre notre voiture pour pouvoir payer l’essence. Les rois du pétroles nous prennent vraiment pour des gogols (1).

(1) des imbéciles heureux, des débiles

Sarkozy manque de diplomatie

Mardi 15 mars 2011

Sarkozy manque de diplomatie, c’est connu, mais à chaque fois qu’il remet le couvert, des ministre s’en chagrinent, cette fois-ci c’est au tour d’Alain Juppé. Le Président après quelques gesticulations, du style :  je vire Mam et je nomme Juppé à sa place, n’a rien changé à sa manière de jouer au président omniprésent. Du coup le chef actuel de la diplomatie française ne se situe pas où on le croit. Certes Alain Juppé avait émis quelques réserves  sur l’entente cordiale entre l’Elysée et son ministère, à l’occasion de sa récente nomination. Il n’avait pas tord il n’a pas fallu attendre longtemps pour que Nicolas Sarkozy agisse sur le dossier Libyen comme s’il n’existaient pas. Après la passivité et les manquements  de la diplomatie française en Tunisie et en Égypte, l’Élysée ne voulait pas laisser à d’autres certainement moins compétents. Après se traitement élyséen à la hussarde le patron du quai d’Orsay fait grise mine. Voilà le premier épisode de la vie impossible d’Alain Juppé, pour qui les affaires de diplomatie deviennent de plus en plus étrangères.

Guerre des chiffres et des communiqués…

Vendredi 24 septembre 2010

C’était tellement prévisible que je l’avais annoncé hier dans mon article. La guerres des chiffres et des communiqués annonçant une victoire totale pour les deux camps a bien eu lieu. Selon l’Élysée la mobilisation du 23 septembre est en baisse par rapport à celle du 7 septembre, donc on peut voir là une lassitude ou une résignation des Français au mieux une prise de conscience du bien fondé de la réforme, notre pédagogie fonctionne. Pour la CFDT et François Chérèque la manifestation a été toute aussi importante, il ne s’est pas avisé de la voir plus importante comme l’a titré l’Humanité.fr, ce qui n’est pas très convainquant et laisse présager ou planer un doute sur une déception en demi teinte. Puis vient la valse des communiqués tout autant prévisibles. Selon Eric Woerth le gouvernement “va réfléchir”, autant dire c’est plié mais bon on tait son triomphalisme, on se la joue, je suis à l’écoute, sans bouger.  Du reste il a dit, de toute manière “la réforme sera votée et appliquée, car sinon on ne paiera plus les retraites des Français”. Quant aux syndicats, ils annoncent, bien entendu, que ce n’est qu’un début. Le plus préoccupant reste la non mobilisation d’une jeunesse, terriblement impliquée et qui se dit pourtant préoccupée. Il semble que ce ne soit pas dans sa culture de défiler avec des banderoles et des slogans, cela ferait-il ringard ?

La grève ne bat pas en retraite

Mardi 7 septembre 2010

La bataille des chiffres, comme à chaque fois, clot le cortège revendicatif. Du simple au triple entre le gouvernement qui annonce 1,1 millions de manifestants dans les rues françaises et 3 millions selon les syndicats. Cette grève a plus mobilisé que celle du 24 juin. Un bon score pour les syndicats qui de façon unitaire avaient battu le tambour, faisant de cette échéance une priorité, alors que Mr Accoyer dans une bravade avait déclaré :”Ce n’est pas à la rue d’empêcher le gouvernement de sauver les retraites”. Peu importe les revendications ou même les protestations parlementaires qui leur firent écho jusque dans l’hémicycle. François Fillon et Eric Woerth, encore en charge du dossier, sont restés droits dans leurs bottes, conformément aux ordres de l’Élysée. Pour eux la réforme est “juste”, alors à quoi bon l’amender, s’ il suffit de s’en convaincre. Ils ne voient et ne veulent même pas envisager “… d’autre solution que de continuer”. Et cela bien entendu au mépris de toute écoute,  comme si rien ne s’était passé. La réponse ne se fait pas attendre. Solidaires (Sud) appelle les autres syndicats  “à décider d’une suite à la hauteur des enjeux dans les jours qui viennent”. François Chérèque demande au gouvernement de parler vite, sinon il promet d’organiser  “la radicalité”. En fait tout cela était terriblement prévisible et typiquement français. On laisse pourrir l’affaire sans dialogue et l’on s’étonne que la grève demeure, encore de nos jours, le seul moyen d’attirer l’attention d’un gouvernement autiste.

Pujadas, homme de mien élyséen

Mardi 13 juillet 2010

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Le chef de l’Etat est interviewé durant une heure par David Pujadas pour France  2…

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Qu’il est “difficile” d’être Président des français, aurait voulu nous faire croire Nicolas Sarkozy. Mais est-ce bien le cas quand il est interviewé par David Pujadas, qu’il a lui-même choisi ? Le syndicat SNJ-CGT de France Télévision a déclaré que cette émission “a été une heure de communication sans opposition avec un journaliste KO debout face au Président, un journaliste complaisant, incompétent sur les dossiers traités”. Enfin, “dossiers traités”, c’est un grand mot car l’Élysée a l’art et la manière de les évacuer. La communication ne fut qu’à sens unique et David Pujadas qu’un piètre faire-valoir, qui n’a même pas réagi alors que le Président multipliait les approximations et les contre-vérités. On attendait des réponses mais Nicolas Sarkozy ne débat pas et envoie en guise de communiqué une fin de non recevoir.

Le nouveau Pdg de France télévision

Jeudi 8 juillet 2010

remy-pflimlinC’est Rémy Pflimlin qui succède à Patrick de Carolis préféré par l’Elysée à Alexander Bompard, certainement le favori, mais voilà, en pleine période d’affaires, l’Elysée a préféré se la jouer profil bas. L’alsacien n’est pourtant pas le premier venu et nous allons le voir à l’ouvrage, alors que Patrick de Carolis va lui passer la patate chaude. A la tête des 11000 salariés de France Télévision l’homme devra faire preuve d’ingéniosité, pour ne pas dire de génie pour calmer les frondes qui couvent au sein de cette grande maison. Il prendra officiellement ses fonctions le 23 août, fin près pour une rentrée qui va s’avérer certainement chaude comme la braise. Alors que le syndicat du livre lui a déjà mené par le passé la vie dure, nous verrons Rémy Pflimlin à l’œuvre à la tête d’une équipe choisie par Nicolas Sarkozy actuel seul maître de toute la presse et la communication en France. L’ère Berlusconienne à la française nous guette, mais au fond nous n’avons que ce que nous choisissons, il me semble que nous sommes encore en démocratie ? Mais de quel type ? Et pour combien de temps ?

Rachida Dati en disgrâce

Vendredi 9 avril 2010

datiCelle qui, tout sourire, gravissait en Chanel ou Dior quatre à quatre les marches de la célébrité politique, au grand dam de beaucoup, dégringole dans le hit parade des favoris. Voilà que le temps passe et son heure avec. Cette nouvelle venue avait pourtant les dents longues et les faveurs de l’Élysée, rien ne semblait pouvoir lui résister. Elle a même fait partie un temps du G7,  sorte de garde rapprochée politique du président de la République. Après un vent de réformes, une fronde de magistrats, s’ensuit la perte de son poste de ministre et son exil à Strasbourg. Rien ne va plus pour notre Rachida bling bling qui dégringole de son piédestal à la vitesse grand V. La voilà à terre qui crie à la calomnie quand on lui prête la maternité de quelques ragots sur le couple présidentiel. L’heure est à la lapidation en règle orchestrée sournoisement par médias interposés. A la cour de Nicolas Sarkozy le ridicule ne tue pas encore mais amoche pas mal, Rachida pourra certainement en parler, mieux que personne. A l’heure de la parité et de l’ouverture sarkozienne, être une femme souriante issue de l’immigration était un gage de réussite, mais avec le temps va tout s’en va, y compris Rachida. A quand le tour de Fadela ?

Chez Areva si nous parlions de la patronne

Mercredi 22 avril 2009

anne-lauvergeonIl devient en France à la mode de parler des gros salaires et de les épingler à la une de tous nos quotidiens, Crise oblige. Nous avons la fâcheuse habitude de ne parler que des patrons, et les patronnes alors, qu’en est-il ? Anne Lauvergeon, présidente du directoire d’Areva, est actuellement à la recherche désespérée d’argent, à l’Elysée entre autre, pour financer sa croissance, mais pas seulement. Le groupe nucléaire a vu son résultat net chuter de près de 21% l’an dernier. En la même période le directoire quant à lui ne s’est pas oublié question rémunération, Crise ou pas. Pour Anne Lauvergeon, passons sur les calculs alambiqués, l’augmentation est tout de même de 33%. Quant aux trois autres membres du directoire, Gérald Arbola, Didier Benedetti et Luc Oursel, ces messieurs doivent se satisfaire de 29% l’an dernier, galanterie oblige !