Hold-up dominical de médailles en or
Lundi 19 août 2013Bolt était attendu à Moscou comme une rock star, il n’a pas déçu. C’est pour lui un nouveau hold-up, comme il en a maintenant pris l’habitude, en repartant avec trois médaille d’or et plaçant son pays parmi les meilleurs au monde. En gagnant sa 8e médaille d’or, Bold égalise aux mondiaux la légende américaine Carl Lewis. Pour les russes, Bold n’est pas seulement un beau spectacle une icône c’est aussi une véritable bénédiction En survolant le sprint mondial, il a permis indirectement à Vladimir Poutine et à la Russie de vaincre les USA au nombre de médailles en or.
Toute proportion gardée, l’autre hold-up de cette dernière journée des mondiaux, est français. Alors que l’on faisait déjà un bilan plutôt mi-figue mi-raisin des performances de l’athlétisme tricolore, Heddy Thamgo devient champion du monde du triple saut. C’est avec un saut de 18m 04 qu’il remporte la seule et unique médaille d’or pour la France. Ce saut le place comme le 3e homme à avoir dépasser la barre des 18m. La France grâce à cette magnifique conclusion se place à la 18 e place mondiale, et sauve l’honneur. Qui l’eut cru samedi soir ? Une chose est certaine, nos sportifs se sont battus jusqu’au bout pour nous offrir une nouvelle fois le spectacle palpitant de la passion de leur vie.





Michael Moore, écrivain et réalisateur américain de documentaires engagés, auteur de “Bowling for Columbine” 2002 et de “Fahrenheit 9/11″, 2004, revient avec “Capitalism : A Love Story”. Ce film démonte les mécanismes qui ont mené à la crise financière de 2007 à 2009. C’est un acte d’accusation de l’ordre économique actuel aux USA et du capitalisme en général. Moore a dit que son documentaire qui fait exploser les conventions du film romantique, contient pourtant tout : la luxure, la passion, la romance, avec 14 000 emplois supprimés quotidiennement. Le Capitalisme est pour lui un amour interdit dont on n’ose pas dire le nom. Quand le projet a pris forme il en a appelé aux employés de Wall Street et de la finance en leur disant : “Soyez un héros et aidez moi à dévoiler la plus grande arnaque de l’histoire américaine”. Moore n’a jamais fini de nous étonner !
L’homme ne manque pas de costumes. Homme politique avant tout, considéré comme une ombre embarrassante dans les primaires d’Hillary, il est aussi conférencier, sans oublier sa facette militant humanitaire. Il devient même négociateur en Corée du Nord… Depuis la fin de son mandat, l’ancien président occupe une place à part, sur la scène politique de son pays. Après son départ de la Maison Blanche, Bill Clinton donne des conférences grassement rémunérées, entre 100 et 300 000 dollars…chacune. En 2007, cela lui a rapporté plus de 40 millions de dollars. Grand seigneur, il reverse 31 millions de dollars à sa fondation. Clinton a comme tous ses prédécesseurs crée sa fondation, qui, comme c’est l’usage, est dévolue aux causes humanitaires. Bill Clinton ne veut certainement pas renoncer à son pouvoir d’influence, il n’a que 55 ans et tous les espoirs d’avenir lui sont encore permis. Pour les primaires il faisait de l’ombre à la candidature de sa femme. “Bill Clinton est en lice pour un troisième mandat” résume un éditorialiste dans Vanity fair. Dernier événement en date, l’ancien président s’est rendu récemment en Corée du Nord dans le but de faire libérer deux journalistes américaines retenues là-bas. C’est un succès, affirme Washington, mais pour qui ? Certainement pour Pyongyang, qui ainsi a obligé les USA à revenir à la table des négociations. Cela illustre la diplomatie très habile de la Corée du Nord dont Bill fut le jouet.
Neil Amstrong, Buzz Aldrin et Michael Collins ont été invités à faire une déclaration commune en vue de la commémoration de l’événement qui, en 1969, fit rêver la terre entière. Mais voilà, quarante ans plus tard, les trois compères ne partagent plus la même vision de la conquête de l’espace. Ces trois hommes ont vécu certainement l’aventure la plus folle et la plus onéreuse de l’histoire de la Nasa, mais certains n’ont plus les yeux plein d’étoiles. Neil Armstrong, n’a jamais aimé être dans les spolights et a fait le moins d’apparitions possibles. Buzz Aldrin a connu l’alcoolisme et la dépression à son retour sur Terre, de ce fait il a décidé de s’effacer de la scène publique. Seul Michael Collins a multiplié les interventions, a publié trois livres et signé des centaines d’autographes pour chercher à rappeler à tous qu’il faisait parti d’Apollo 11, frustré certainement de ne pas avoir, comme ses deux compagnons, foulé le sol de la Lune. Il a déclaré à “Times“ que les trois astronautes étaient ” d’aimables étrangers” les uns pour les autres. Le coût économique colossal de l’opération pourrait, en réactualisant les sommes, être chiffré à quelques 110 milliards d’euros. Rassurez-vous, l’avancé technologique que cela a nécessité a fait que les retombées économiques, depuis 40 ans, ont rapporté au minimum cinq fois la mise initiale. Si en 1969 les USA se sont offerts la Lune, les américains n’ont pas pour cela perdu le Nord. Business is Businees, what else !
