Archive pour mars 2013

La révolte des bleus a une lieu, mais bien tardivement.

Lundi 11 mars 2013

En préambule de ce match, le nouveau Président de la République irlandaise Michael Higgins se fait présenter l’équipe de France.  Premier essai transformé des Irlandais douze minute après le début du match, marque la volonté des verts de maîtriser ce match. Les français subissent le jeu des irlandais sans trouver le moyen de les contrer, se mettant souvent encore très souvent à la faute.

Michalack est incapable de réduire le score grâce aux pénalités et la première mi-temps se termine avec un avantage de 10 points pour les trèfles verts. Les bleus sont pris à la gorge subissent le jeu et la fougue des irlandais.

Morgan Parra remplace Michalack et transforme une pénalité ramenant les français à 7 points. Après une domination meurtrière de la France Louis Picamol marque enfin l’essai libératoire transformé par Michalack. Le terrain se jonche de blessés et les verts sont au bout de leur effectif à 2 secondes de la fin du match.Le dernier quart d’heure a été déterminant et comme l’an dernier les deux équipes se quittent à égalité. Louis Picamoles reste le joueur du match encore une fois.Une chose est certaine, la France n’aura pas cette année encore la cuiller de bois.

Quand Marc Lièvremont évoque les Irlandais ce qui l’a toujours étonné  chez eux , c’est le”… contraste qui existe entre la rugosité des joueurs quand ils sont sur le pré et leur convivialité quand ils sont en-dehors.”

Images de la semaine selon Nalair

Dimanche 10 mars 2013

Jeudi 7 mars, Obsèques nationales pour Stéphane Hessel

François Hollande a salué en Stéphane Hessel, un résistant, un  intellectuel et un militant,mais avant tout un «homme libre», «un grand Français», «un juste».

Mort d’Hugo Chavez Président du Venezuela qui n’avait pas encore prêté serment pour son nouveau mandat.

Obsèques d’Hugo Chavez

Samedi 9 mars 2013

Le Venezuela retenait son souffle et le monde regarde une trentaine de chefs d’Etats faire une garde d’honneur à Hugo Chavez pour un ultime hommage tiré au cordeau. Du reste on ose plus parler de lui au passé, il sera toujours là pour veiller sur son peuple dont l’opposition déjà à mi mots dénonce une violation de la Constitution dans le fait que le dauphin désigné, Nicolas Maduro, prenne l’intérim de la présidence à la place du président de l’Assemblée normalement. Comment peut-on encore, en prise à l’émotion et sans craindre des réactions incontrôlées, parler politique au beau milieu de l’enterrement d’un opposant. Les médias du monde entier couvrent l’événement. Une seule ombre au tableau la venu de son homologue iranien,Mahmoud Ahmadinejad ou de Raoul Castro.

Compte tenu de ses fréquentations pas toujours fréquentables, les dirigeants européens n’étaient bien évidemment pas de la partie. Il n’en reste pas moins, que feu le président Hugo Chavez, à force de gesticulations et fort de son charisme populiste, a su détourner l’attention du monde entier sur sa personnalité hors du commun. Mais déjà l’Amérique latine est dans un futur différent, qui peut conjuguer à la fois péronisme et impérialiste.

Le monde du spectacle doublement endeuillé

Vendredi 8 mars 2013

Le 4 mars disparaissait un des plus fantasques acteur, metteur en scène  d’origine argentine Jérôme Savary. Iconoclaste de génie pour certains, metteur en scène bordélique pour les autres il était avant tout un secoueur de cocotiers d’idées reçues un éventreur de tiroirs. Chacun de ses amis ou ennemis ont une formule pour gratteur de puce comme Jérôme Deschamps, directeur de l’opéra comique. Pour ce dernier  : «C’était un forain, un baladin, un rassembleur, un solidaire, une grande gueule, un truculent, un bon vivant». Voilà, il était tout et son contraire et avant tout un homme de spectacle qui a marqué profondément l’approche du théâtre au XXe siècle. Sa grande force c’est qu’il ne s’interdisait rien. Laissons la formule finale à Galabru  qui déplore  «Cette altération d’un homme charmant, vivant, brusquement transformé en cadavre, c’est inconcevable».

Beaucoup connaisse Mireille Darc, mais Daniel Darc, ça beaucoup moins. Puis on lui colle un titre, “Chercher le garçon” à l’époque des Taxi Girl. Rescapé des années 80 René Darc traine difficilement son spleen de scène en scène souffrant d’un déficit de reconnaissance, la drogue et l’alcool n’arrangeront rien à l’affaire puisque ses excès lui furentt fatales. Il est resté confidentiel pour le grand public plus connu des gens qui fréquentaient le Palace ou le Rose Bonbon au temps de leur splendeur. Cet éternel sursitaire qui s’étonnait sans cesse d’être vivant vient de nous quitter à 53 ans. L’annonce de sa disparition a provoqué une ruée sur certains de ses titres comme «La Taille de mon âme», «Crève cœur» et «Amour suprême», comme quoi la maxime “Un bon artiste et un artiste mort” est plus que jamais d’actualité.

Tout conte fait, Jaoui et Bacri ont encore sévi

Jeudi 7 mars 2013

Comme tous les contes cela commence par il était une fois… Donc il était une fois un couple devenu mythique au cinéma qui se connait depuis 25 ans et écrit conjointement depuis 22, tout cela en ne formant plus un couple dans la vie. Leur dernier film, Tout conte fait, est scénarisé à quatre mains. Jean-Pierre Bacri déclare : “En écrivant à 2 nous nous nourrissons l’un l’autre. Cela a permis aux choses d’évoluer”. Il nous livre là leur sixième film, un conte sur l’amour qui partirait de l’épilogue, ils furent heureux et eurent beaucoup d’enfants. Un film de Jaoui et Bacri c’est une sorte d’institution, de rendez-vous tous les quatre ans. On aime ou  pas c’est comme ci ou comme ça. Tout compte fait vous irez ou pas et cela jouera plus sur la personnalité des deux acteurs qui se scénarisent, se dirigent et jouent dans un film sur l’amour encore l’amour et l’amour toujours.

Face à la mort le combat est inégal

Mercredi 6 mars 2013

Face à la mort le combat est inégal. Il l’a vu venir depuis près de deux ans et s’est battu de toutes ses forces, avec tous les moyens qu’il disposait. Mais petit ou grand le crabe a toujours le dernier mot, ce n’est qu’une question de temps. Les cimetières sont plein, au Venezuela comme ailleurs, de gens irremplaçables et il ne l’est pas. Du reste il  s’en doutait un peu, puisque devant la récidive de la maladie, au début de son dernier mandat, il a sagement prévu sa succession politique, pour tenter de couper court au chaos éventuel. Il restera dans l’histoire, pour beaucoup, comme un dictateur populiste  qui a su attirer l’attention du monde sur le sort de son pays en se braquant souvent contre le système impérialiste américain et le néolibéralisme.  La dérive autoritaire et le culte de la personnalité petit à petit feront de ce révolutionnaire un dictateur. Plus que l’opposition, c’est le cancer qui aura le dernier mot. Le 5 mars 3023, le lieutenant colonel Hugo Chavez n’est plus, mais une chose est certaine, il a profondément modifié le Venezuela.

Pour Montpellier Girard et après ?

Mardi 5 mars 2013

Louis Nicolin, Président de Montpellier , dans une de spécialité, la provocation, évoque lors d’une conférence de presse l’éventuel départ de René Girard, l’entraineur avec qui il fut champion de France. Pour commencer, ça donne : “Pour emmerder le PSG”, au moins la cible est cadrée, il a une furieuse “envie de faire venir Diego Maradona”. Mais la suite de ses choix est aussi tonitruante. Il parle pourquoi pas de prendre Raymond Domenech, qui reste depuis l’histoire de la coupe du Monde, libre de toute équipe à entrainer.

Une chose est certaine maintenant, le départ de René Girard, après une saison mi figue mi raisin est bien d’actualité.

Ce serait en effet une véritable surprise que Raymond Domenech, libre depuis la dernière coupe du monde 2010,  s’assoie sur le banc de touche de la Mosson la saison prochaine.

Dernière option, Antoine Kombouaré, pied de Nez au PSG qui l’a chassé…

Nicolin toujours égal à lui même évoque la possibilité d’un choix de toute manière haut en couleur et avant tout fortement médiatique. Cela n’est guère étonnant d’un Président qui aime lors de ses déclarations  créer la polémique, art qu’il manie fort bien. Ses prochains choix optent pour ceux qui ont d’une façon ou d’une autre défrayé la chronique footballistique. A Montpellier, bien venu sue le banc de touche aux exclus célèbres, cela changera sans doute d’un parfait inconnu qui mena l’équipe au sommet de la Ligue 1. Maintenant, il faut prendre avec précautions les déclaration de Louis Nicolin, qui a l’art de ne pas seulement emmerder le PSG, mais qui sait faire parler de son club qui n’a pas les moyens de concurrencer financièrement  la machine galactique qatari et ne le souhaite certainement pas à ce niveau là.

Lavillerie du rire aux larmes

Lundi 4 mars 2013

Renaud Lavillerie, médaille d’or au JO de Londres montre encore une fois qu’il faut compter sur lui. Au Championnat d’Europe en salle,à Göteborg (Suède,  Renaud reste invaincu en 2013 avec déjà 8 victoires. Tout était là pour une nouvelle fête, même si son saut à 6, 01 m, au premier essai, est à deux centimètres de son record de France. Pourtant le jeune athlète est dégouté. A son 3ème essai, il franchit belle est bien la barre à 6,06m, mais les juges estiment que même si la barre n’a pas chu, elle est sortie de son embout initial et de ce fait refuse d’homologuer le saut. C’est alors que tout bascule pour le perchiste Français, qui tempête contre cette injustice, frappe même des panneaux publicitaires, avant de s’effondrer en larmes sur la piste. Ces 5 petits centimètres pour lui c’est l’eldorado des perchistes. Il a beau dire que tout le monde l’a vu franchir cette hauteur, rien y fait, le règlement reste intransigeant.  En conférence de presse ce grand champion encore sous le coup de l’émotion déclare : “Ça aurait pu être un jour extraordinaire mais je reste sur un sentiment d’inachevé. Je suis officieusement le 2e homme le plus haut de l’histoire. Je sais que je l’ai passée”. C’est incontestable nous l’avons vu aussi, et nous savons dès à présent que Renaud Lavillerie en a encore sous le capot.

Images de la semaine selon Nalair

Dimanche 3 mars 2013

La semaine a été riche en images fortes mais celle qui emporta tout au niveau planétaire c’est l’image de Benoît XVI et de sa renonciation à la son trône…

Après 8 ans d’un pontificat difficile émaillé de nombreux scandales…

Il prend tout le monde à contre-pied et organise une sortie mémorable où le Vatican met le paquet dans la communication

Ce sera l’image qui restera de celui qui fut Benoît et a su s’effacer à l’aube d’un nouveau scandale

Un comique sème la zizanie sur la scène politique italienne

Samedi 2 mars 2013

Celui que l’on surnomme “le Coluche italien” vient de faire un véritable coup d’éclat en Italie. Il a fédéré sous la bannière de son parti, le mouvement 5 étoiles (M5S) un quart des voix aux élections législatives italiennes qui ont eu lieu dimanche et lundi derniers. Ce populiste italien encore inconnu hier, par la force des urnes devient le véritable arbitre de la scène politique italienne.

Au terme de ces élections, Mario Monti déclare : « Le résultat spectaculaire de Beppe Grillo reflète le niveau de désillusion lié au bipolarisme conflictuel semé depuis quinze ans ». Voilà qui explique l’usure des politiciens, le mal être des Etats européens ou autres qui cherchent  leur salut dans la marge, reniant les élites par des votes de mauvaise humeur. Mais après ça? Le M5S et son ledear du jour est bien embarrassé par cette victoire avec un programme au delà du flou. Vendre du rêve dure le temps d’une campagne et le charismatique comique a fait son effet, maintenant la politique reprend ses droits, ce sont les spécialistes qui opèrent. Beppe Grillo n’est rien qu’un grain de sable qui s’est glissé dans la mécanique, il deviendra bien vite un fétu de paille expulsé par le système. Fort de ses voix et de son électorat illusoires il déclare sur un ton péremptoire :«Le M5S ne votera pas la confiance au Parti démocrate (PD, gauche), ni à d’autres».

L’Italie n’est pas guérie de ses vieux démons et au Sénat le parti de Berlusconi veille au grain. Voilà un clown populiste bien plus dangereux qui continue à cristalliser bien trop d’électeurs.