Archive pour la catégorie ‘Politique française’

Le Point fait écoper le président de l’UMP qui prend l’eau

Mardi 4 mars 2014


Sa riposte est convenue. L’avocat entre en un long réquisitoire devenant à terme procureur et faisant le procès de la presse qui ose l’embêter. Il se la joue Président qui convoque la presse pour  lui remonter les bretelles. Il geint, se victimise et nous expliquer qu’on a commis le crime de les majesté en le trainant dans la boue avec des procédés digne de l’inquisition, lui l’homme intègre qui se met en défenseur de la transparence, tout en nous embrouillant pour ne pas répondre à ce qui lui ai demandé.

Sans jamais le nommer les qualificatifs comme “Tartuffe, bouffi d’orgueil”claque à l’encontre de Franz Olivier Giesberg.

Quant à Etienne Gernelle directeur de l’hebdomadaire le Point, ce dernier se dit mari de n’avoir pas eu de réponse digne de ce nom . Il précise par ailleurs que depuis que le journal le Point est né en 1972, ces membres n’ont servi la soupe à personne et le rôle d’une presse indépendante et faire un travail d’enquête sur les pouvoirs quels qu’ils soient, de droite ou de gauche. Par ailleurs, l’enquête continue et les publications avec si c’est nécessaire. Maintenant il s’agit que Mr Copé en prenne acte.

Voilà une affaire qui est du pain béni pour François Fillon, et si l’on avait un mauvais esprit on pourrait croire que l’info qu’a exploitée l’hebdo le Point pourrait venir de l’UMP lui même. Il faut dire que François Fillon avait déjà eu maille à partir avec la roublardise de Mr Copé lors des premières primaires de l’UMP, où les candidats c’étaient comporté comme des primates basiques. A quelques jours des municipales voilà un bien sale coup à nouveau pour l’UMP qui décidément sans Naboléon Sarkozi s’entredéchire en permanence. Cela rappelle bien entendu la guerre des roses et les barrissements perpétuels des éléphants du PS. Vive la politique libre de ces professionnels de l’embrouille. On peut toujours rêver…

Happy Valentine day mister the President.

Vendredi 14 février 2014

Il ne faut pas rire des riches dit-on, on ne sait pas ce que l’on peut devenir; et encore moins des puissants surtout en ces temps où Anastasia réactive ses ardeurs. Mais bon un petit sourire tout de même pour tous ces maîtres du monde qui portent jupons ou pas, qui aiment comme n’importe quel manant, n’importe quel bouseux qu’ils méprisent et ignorent. On se rend compte à ces moments là, qu’ils portent casque ou pas que l’amour est plus fort que tout, en cette année 2014 c’est une véritable pépinière de potins sur nos dirigeants qui craquent comme des collégiens  pour plus jeune et plus beau qu’eux. Mais Quasimodo ne souffrait-il pas le martyr pour la belle Esméralda, la chair est faible et l’attirance des plus beau ou plus belles pour le pouvoir et ceux qui le maîtrisent n’est-il pas un lieu commun vieux comme le monde…. Alors  Happy Valentine day mister the President.

Valls ne joue pas dans la dentelle

Dimanche 2 février 2014

Voici une prise de  notes en lisant ce matin le JDD. Manuel Valls sort la grosse Bertha et a décidé de frapper fort. Certes ce n’est pas une première pour celui qui est considéré comme le Sarkozy de Gauche.  L’homme a le verbe haut, la médiatisation décomplexée comme notre ancien président qui passe son temps à aménager son retour après avoir annoncé  haut et fort que la politique c’était fini.  Valls n’a pourtant pas tord quand il parle  du rôle larvé des  extrêmes  actuelles.  Il pointe du doigt le fait évident que «la droite conservatrice et réactionnaire» «occupe la rue car elle considère que le gauche au pouvoir n’est pas légitime»… Les élections approchent, nous verrons bien.  Valls ne joue pas dans la dentelle, mais est -ce vraiment possible quand au quotidien nous assistons à du tout et n’importe quoi  au  nom du non.

Grève blanche le milieu du foot voit rouge comme les bonnets Bretons

Samedi 30 novembre 2013

Noël le Graët se serait-il fourvoyé en affirmant que les clubs de football seraient épargnés…

Frédéric Thiriez déclare : “Je ne pleure pas sur les footballeurs, mais on est sur un marché globalisé, mondial, ce qui fait que les salaires se négocient en net de charge et net d’impôt, donc toute taxation supplémentaire se paie cash.”

Un week-end sans foot, soit la 15e journée de Ligue 1 et la 16e de Ligue 2, en protestation contre  la taxe à 75% qui toucherait le monde du football professionnel. Cette décision est maintenue après avoir été reçu à l’Elysée et ne pas avoir pu infléchir la décision de François Hollande. Il faut dire que ce n’est pas franchement  une totale fin de non recevoir, aussi les grands patrons de clubs se sont donné un mois de réflexion.

Commémoration au parfum de fronde

Mardi 12 novembre 2013

Les faits sont aussi graves que mal venus. Il est totalement impensable qu’un petit groupe d’extrémistes monopolise les médias en huant le Président la République, rendant du coup ce jour de commémoration nationale aux soldats français tombés pour leur patrie, obsolète. On très vite tendance à faire porter le chapeau aux bonnets rouges qui sont très échauffés, mais Manuel Valls pointe du doigt des extrémistes d’extrême droite et les membres du printemps français,  dont environ 70 ont été interpellés. Marine le Pen s’offusque immédiatement face à ces arrestations, parlant même de manières comparables aux états totalitaires. On se pince en effet quand on entend les slogans qui sont criés, comme “halte à la dictature socialiste”, c’est à croire que ce mot soit vidé de son sens avec le temps. Après les huées sur les champs Élysées au moment du dépôt de la gerbe sur le la tombe du soldat inconnu, c’est à Oyonnax où François Hollande présidait la commémoration qu’à nouveau il fut conspué à nouveau.Du jamais vu tout comme la chute incessante dans les sondages, le Président le plus mal aimé de la Ve République avec 21% de satisfaits, sans cesse contesté dans ses alliances qui ne cessent de décrier la mollesse de son action.  Il ne suffit pas de vouloir changer les choses,  il faut tenir compte du contexte et il ne lui est pas favorable dans son propre camp.  En faisant un pas en avant et un pas en arrière fasse à la fronde qui ne cesse de gronder dans un pays sous fond de crise combien de temps tiendra-t-il ? Il n’en reste pas moins que la majorité de classe politique fait front et s’indignent face à un tel comportement  indigne un jour de commémoration du 11 novembre.

Fin d’un cauchemar… mais pas pour tous!

Mercredi 30 octobre 2013

François Hollande va accueillir les otages, voilà une occasion bien fugace de détourner l’attention de tous ceux qui le trouvent pas assez ou trop. Au moment même où le Président de la République  est devenu dans les sondages le président le moins aimé de la Ve République, voilà pour lui une occasion rêvée de fédérer autant que faire se peut. Car que l’on soit de n’importe quel parti ou parti-pris, on ne peut que se réjouir du retour de ces otages, et de la fin pour eux d’un cauchemar qui a duré tout de même trois ans.

Laurent Fabius bien évidemment s’est rendu sur à Niamey où il est allé remercier au nom de la France le Président du Niger Mahamadou Issoufou qui a joué un rôle déterminant dans cette libération.

Quant aux otages ils vont se trouver dans les mains d’autres terroristes, les médias, parce qu’ils seront venus, ils seront tous là, avec des tas de questions idiotes et répétitives. Puis information oblige ils seront à nouveau  jetés aux oubliettes avant de faire un livre, parce qu’il ne faut tout de même pas oublier les éditeurs qui feront un peu de blé sur la misère humaine.

Une défaite difficile à digérer

Mardi 15 octobre 2013

Dès l’annonce des premiers résultats des primaires à Marseille, Marie-Arlette Carlotti crie au scandale.  La ministre en lice déclare  dès 20h30 : «Nous avons assisté aujourd’hui au fonctionnement à plein régime du clientélisme, en toute impunité». Difficile de se sentir exclue alors que l’on se sentait peut être choisie en haut lieu. Est-ce pour cela que Marie-Arlette Carlotti était contre le principe d’une primaire à Marseille ? Seulement voilà, le résultat est là, la ministre déléguée aux handicapés et à la lutte contre l’exclusion, est éliminée dès le premier tour.  C’est à croire qu’être ministre ne suffit plus, mais en d’autres temps et d’autres partis, primaires ou pas, les choix pour les municipales sont ceux de la proximité contre la centralisation dictatoriale des partis.

Une des principale visée par la ministre est bien entendu celle qui a crée la surprise en finissant première de ce premier tour. Elle accuse Samia Galhi d’avoir fait circuler des minibus pour faciliter le vote des électeurs, et parle même d’une «organisation para-militaire». La ministre, pleine de dépit, alors par défiance fait  front commun avec le rival de Samia Ghali, le député Patrick Mennucci qui arrive second avec un retard de 1000 voix, et appelle à voter pour lui au second tour.  Pour conclure le président de la haute autorité des primaires du PS, Jean-Pierre Mignard, a déclaré  qu’il n’y avait pas eu de faute grave. Affaire à suivre, mais Samia Ghali n’a certainement pas dit son dernier mot.

Qui sera l’arbitre du match Duflot Valls ?

Lundi 30 septembre 2013

Cécile Duflot n’y est pas allée par quatre chemins en ce qui concerne le Ministre de l’intérieur  sur le dossier des Roms, créant une nouvelle fracture au sein du gouvernement. Elle l’accuse de mettre en danger le “pacte républicain” et  interpelle François Hollande en déclarant  que c’était maintenant de :«la responsabilité du président de la République».

Manuel  Valls considère comme “insupportables” les propos de Cécile Duflot  et clos le débat en déclarant : ”Je ne participe pas de ce débat public qui viserait à opposer des ministres sur la place publique”. Fort de sa position, il persiste et signe, surtout quand il sait que selon un sondage BVA 9 français sur 10 l’ approuvent.

Delphine Batho tout en  confortant la position de Valls remarque qu’elle a été virée pour bien moins que ça s’étonnant qu’il y ait à ce point deux poids et deux mesures. Cette escarmouche qui ne présume rien de bon a été suivi d’un silence assourdissant de l’Élysée. Voilà un nouveau casse-tête pour le gouvernement puisqu’ il s’agit de faire cohabiter les deux courants et de pacifier l’atmosphère à quelques mois des élections. municipales.

Fillon jette un nouveau pavé dans la mare

Lundi 16 septembre 2013

Les déclarations de François Fillon continuent à faire des vagues non seulement dans la majorité mais aussi au sein de UMP. Les propos ambigus de l’ex premier ministre ont bien entendu étaient la cerise sur le gâteau de l’université d’été du FN à Marseille ce week-end. En déclarant qu’en cas de duel PS/FN il fallait voter pour le “moins sectaire”, c’est une première que l’on ne disqualifie plus d’office le FN.

Marine le Pen en rajoute une couche voyant l’effet produit au sein de l’UMP et du PS, elle déclare :”On parle de nous, on parle de nous sans relâche ! …Notre succès peut-être le plus grand, c’est d’être devenu incontournable”. Jean-Marc Ayrault souhaite une clarification de ces propos et déclare :« cette course-poursuite derrière le Front national est en train de mettre en péril la droite républicaine ». Les ténors de la droite ne manquent pas non plus de monter aux créneaux. Jean-Pierre Raffarin évoque une’”alerte rouge” rajoutant que “c’est le pacte fondateur de l’UMP qui est en cause ». Luc Chatel quant à lui parle de « courte échelle » au FN. Alain Juppé qualifie “d’incompréhensible” cette volte-face.  La position de François Fillon ne manque pas de faire grincer des dents et provoque à nouveau un véritable séisme au sein de l’UMP qui n’avait pas vraiment besoin de ça.

Samia Ghali, un parcours atypique

Samedi 14 septembre 2013

Compte tenu de l’actualité Marseillaise, il est assez fréquent de voir sur les médias nationaux la maire du 8e secteur de Marseille,  sénatrice depuis 2008, faire fi de la langue de bois et parler avec ses tripes. Il faut dire que Samia Ghali a un parcours totalement  atypique, c’est le moins que l’on puisse dire. Elle a connu une ascension sociale hors du commun qui l’a menée des bidonvilles du côté de Bassens au Sénat. “Les souffrance de mon passé …m’aident à faire de la politique autrement” dit-elle. Pourtant :”Je vis dans la peur que mes enfants soient victimes de la drogue”, avoue-t-elle.  A l’origine de son engagement politique, une professeur de français qui la repère et lui demande de l’accompagner dans une réunion du PS. Sa voie est alors toute tracée, aider ses concitoyens autant que faire se peut, en embrassant la carrière politique. Elle ne jure que par le terrain où elle est fort appréciée parce qu’elle s’investit à fond, n’hésitant pas à mettre les mains dans le cambouis. Cette Marseillaise reste un cri d’alarme pour que les choses ne s’aggravent pas dans sa ville. Pour tenter de faire bouger les lignes elle continue à interpeler rudement son propre camp, quitte à se voir désavouer au sommet. Elle reste encore à ce jour la “dure à cuire” de son enfance. Ce qui fait toute sa différence, c’est qu’elle se bat sans compter pour ce qu’elle croit juste, au risque de se perdre. Mais n’est-ce pas là la vraie fonction d’une personnalité politique ?